Quand tu me parles je te regarde en hochant la tête quand tu m'avoues que tu ne sens pas tes jambes ce que j'avoue j'avais craint d'entendre en réalité. J'espérais que ce ne serait pas le cas mais ca prouvait bien que j'avais bien lu la radio mais j'avais gardé l'espoir que c'était une mauvaise lecture de ma part en te disant :

"Je pense qu'elle est touché oui mais vu que je ne suis pas chirurgien, je ne préfère pas me charger de ton opération. J'ai fait appel à un neurochirurgien qui va arriver et s'occuper de toi ... Je pense que c'est mieux pour toi. Et si il y a une chance que tu ne perdes pas tes jambes il la trouvera. On va trouver le meilleur protocole de soin possible pour toi je te le promets. "

Ce n'était pas une promesse en l'air je pensais réellement que j'allais donner le meilleur de moi même pour que tu ne perdes pas l'usage de tes jambes d'autant que quelque part je n'oubliais pas que si tu avais été touché c'était pour me protéger des gravats dû à l'explosion.

Tomoya pense aussi que ma moelle a été lésé. Je sais que parfois ça peut être réparable alors on va rester positif un maximum. Je bois une nouvelle gorgée d'eau. Il faut attendre le neurologue et voir ce que lui décidera avec un peu de chance ça ne sera pas forcément quelqu'un qui me connait. Je dois avouer que j'ai un peu peur du regard des autres fasse à mon passé à mon dossier.

"On va attendre alors"

J'essaie de me redresser un petit peu pour pouvoir mieux voir Tomoya et être plus à l'aise. Je n'avais vraiment pas prévu cela pour ma soirée. Je reprends

"Se n'est de la faute de personne ce qui est arrivé. J'imagine qu'il y a beaucoup de dégats?"

Je te regarde pendant que tu sembles dans tes pensées à un moment puis je te dis en m'installant près de toi comme si j'avais lu dans ton esprit en disant

" Le neurochirurgien que j'ai contacté et le mentor d'un de mes amis de faculté qui fait cette spécialisation. Il ne travaille pas pour cet hôpital donc tu n'as rien à craindre pour ton dossier si ca t'inquiète ? "

Je te fais un très léger sourire avant de dire quand tu me poses la question.

" Oui il y a beaucoup de dégâts matériels cependant. Nous avons pas eu de blessés trop grave à ce que j'ai pu en voir. Et c'est un soulagement quand même. La police et les pompiers sont en train de voir ce qui a causé cette explosion pour le moment. "

Oui mon dossier m'inquiète, en fait ici peu de monde savent vraiment pour moi et ça m'arrange je ne veux pas que le regard des gens changent ni qu'on me juge car je ne veux pas que mon passé soit dévoiler et que certaines personnes pensent qu'il influence quelques choses au niveau de ma vie d'aujourd'hui car se n'est pas le cas.

"Merci"

Apparemment il y a beaucoup de dégats matériels il vaut mieux cela que des blessés mais ce qui c'est passé c'est pas normal. Je regarde Tomoya avant que tout explose une odeur de Bazen un gaz très volatile et explosif.

"Il y avait du bazen ça le sentait avant que ça explose. Le problème doit venir d'un des laboratoires"

Je souris doucement puis passe un linge frais sur ton front, vu que tu as un peu de fièvre en te disant d'une voix très douce.

" Je t'en prie c'est normale ... Il va pas tarder à arriver ... Et tu pourras être envoyé en chirurgie pour être opéré. "

Je hoche la tête un peu tout en continuant à te soulagé un peu du linge en t'écoutant parler avant de finir par te dire avec un sourire.

" J'irai les voir pour prévenir ce que tu as senti ... Mais je voulais savoir est ce que je dois prévenir une personne de ton hospitalisation ? "

C'est vrai après tout tu m'avais avoué que tu n'avais pas de souvenir d'avant mais ca ne voulait pas dire que tu étais une personne qui n'avais pas aujourd'hui des personnes à qui tu tenais et qui tenais aussi également à toi. Et si c'était le cas se serait des personnes qui se feraient du souci pour toi.

Un linge humide sur mon front. C'est un contact assez agréable qui apaise un peu la fièvre. J'écoute avec beaucoup d'attention les paroles de Tomoya. J'ai confiance même si au fond de moi il y a cette peur. Est ce qu'il y a quelqu'un à prévenir? Là comme ça non mais y a mon chat. Je me mordille la lèvre inférieur avant de dire

"Il n'y a personne à prévenir, par contre j'ai un chat faudrait lui donner des croquettes et du lait et pour le travail j'ai deux patients en attente de résultats se sont pas des enfants mais faudrait s'en occuper."

J'allais rajouter quelques choses quand mon nez commença à saigner cela arrive parfois quand je suis fatigué ou quand j'ai de la fièvre. Par réflexe je cherche à mettre mes mains pour éviter d'en mettre partout.

"Faut que tu... m'aide à me redresser..."

Je continue à passer le linge sur ton front en souriant un peu, tout en te regardant quand tu parles puis je te dis avec un léger sourire en te disant

" D'accord ! Mais si tu me fais confiance pour ton chat, j'irai le nourrir quand à tes patients je devrais arriver à m'en sortir pour les prendre en charge à mon tour. Ne t'inquiète pas pour ton chat et pour tes petits patients ils sont entre de bonnes mains. "

C'était un peu narcissique de dire ca comme ca mais c'était une manière pour moi de te dire de ne pas t'inquiéter tout simplement en vérité. Je t'aidais à te redresser quand tu me demandas de le faire, prenant garde à ne pas faire bouger trop l'éclat dans ton dos ayant attraper du papier pour que tu puisses le mettre sous ton nez pour récupérer le sang, je te demandais alors

" C'est à cause du choc ou tu as souvent des saignements de nez comme ca ? "

J'ai confiance en Tomoya, pour avoir déjà travaillé avec lui je sais qu'on a le même état d'esprit et qu'on fait passer les patients avant le reste. Oui mes patients sont entre de bonnes mains. Je sens Tomoya me redresser et me tendre des mouchoirs pour mon nez. Je le regarde de biais en entendant sa question. Je ne veux pas qu'il s'inquiète. Je dis

"C'est pas du au choc t'inquiète pas ça arrive quand je suis fatigué ou quand j'ai de la fièvre ça va s'arrêter dans un petit moment"

J'arrive toujours à le stopper bien que parfois ça dure plusieurs minutes. Je reprends

"Par contre je veux bien le boite de mouchoir car ce que tu m'as donné ça va pas suffire..."

Je t'écoute attentivement puis je prends la boite de mouchoir quand tu me la demandes, je te souris un peu puis je m'assois près de toi en te disant.

" Ça devrait aller maintenant non ? Je vais aller voir si le médecin Park est arrivé. Et je vais aussi prendre des nouvelles de comment c'est passé l'accident. Et je vais aller voir où en sont tes patients ... je pense que tu aimerais savoir ce qu'ils ont exactement avant d'être opérer pour avoir l'esprit plus tranquille. "

Je souris doucement en disant ca puis je te regarde longuement sans bouger attendant que tu me dises que je peux y aller ou pas.

Oui ça va aller maintenant. J'hoche la tête en entendant les paroles de Tomoya. Je peux avoir confiance en lui mes patients sont entre de bonnes mains et pour ma part je vais attendre de voir le dr Park et on verra pour la suite

"Oui ça va aller tu peux y aller merci"

Je lui fais un sourire en guise de remerciement. Avant qu'il ne parte je reprends

"Par contre tu me tiens au courant de leurs états?"

Car même si je reste dans ce lit pour un moment je ne veux pas abandonner mes patients. Je me le refuse.

Je souris doucement puis me releva quand tu me dis que je pouvais y aller non sans avoir tapoté ta main rapidement pour te rassurer puis je me mis à marcher en direction de la sortie en disant

" Bien sur que je te tiens au courant de leurs états. Et puis je reviendrais avec le docteur Park si il est arrivé."

Je te souris une dernière fois puis j'allais faire tout ce que je t'avais promis de faire, je m'assurai déjà de voir si le docteur était arrivé ou pas ce qui n'était pas le cas puis je pris des renseignements sur l'accident pour savoir comment ce dernier avait pu arriver. Et une fois ceux ci pris, je filais vers les laboratoires et aussi services radiologies pour récupérer tout les examens et radios que tu avais demandé avant les faits pour que je puisses prendre ta relève et soigné tes patients. Je les examinais puis je retourna à l'entrée, et vit mon ami et son mentor, je souris à mon ami puis lui donna une accolade amical en disant

" Venez je vous conduis à votre patiente ... Elle est docteur ici c'est une de mes collègues. J'espère que vous arriverez à la soignez. "

Le neurochirurgien me fit un sourire en me promettant qu'il ferait de son mieux puis me demanda de voir tes examens avant ca pour voir l'étendu des dégats afin de pouvoir te donner un diagnostic clair quand il irait te voir, ce qu'on finit par faire après avoir regarder les examens de ta personne, on prit la direction de ta chambre, je souris en entrant dans ta chambre.

" Mae-Ri voici le Docteur Park, le neurochirurgien que j'ai appelé et le docteur Shim qui est mon ami, ils vont s'occuper de toi. "

Je peux vraiment être rassurer sur le fait que Tomoya s'occupe de mes patients. Je m'entends en général avec la plupart de mes collègues mais nous n'avons pas tous la même vision et je ne laisserai jamais mes patients à certains. Je laisse Tomoya partir. Me voilà à nouveau seule. Je commence à observer le plafond. Ce blanc cassé a vraiment quelques choses de déprimant. C'est si froid. Peut être que si on le peignait en pastel ou en rose pale ça passerait mieux. Mon coté fleur bleu très certainement. Je crois que je commence à somnoler à force de regarder ce plafond chose certainement vraie car je sursaute en entendant la voix de Tomoya, il n'est pas seul. Il est accompagné du dr Park et d'un autre médecin le docteur Shim. Je me contente de hocher la tête

"D'accord, enchanté. J'ai confiance."

Confiance et en même temps peur, il faut dire que quand on se retrouve de l'autre coté, coté patient c'est assez impressionnant et encore plus quand on se retrouve avec trois médecins dans la chambre debout de leurs hauteurs alors que toi tu te retrouve allongé dans un lit. Il semble silencieux je n'aime pas trop ça.

"Vous en pensez quoi? s'il vous plait dites quelques choses"

J'étais content de revoir mon ami, ca faisait longtemps qu'on s'était pas réellement vu, depuis la fin de nos études de médecine et nos départs en spécialisation qui n'avait rien en commun. Et même si je le voyais peu, il m'arrivait quand même parfois de trouver du temps pour sortir avec lui mais nous étions deux hommes très occupés et c'était quand même rare. Quand on entra dans la chambre je te les avait présenté puis on avait commencé à regarder les radios que je t'avais fait faire pour préparer leur visite.

Je me trouvais à coté de nos deux confrères neurochirurgien, je les écoutais parler l'un avec l'autre de manières à pas être réellement compris utilisant des termes de chirurgie qui n'éveillait réellement rien en moi, quand je t'entendis parler je tournai la tête vers toi puis je vins m'installer à tes cotés en disant

" Ils vont te dire les choses rassure toi ! "

Je tapote ta main me voulant rassurant en te souriant doucement laissant les deux chirurgiens àà leur réflexion sur le traitement le plus adapté pour te soigner en réalité. Quand finalement ils se tournèrent vers nous le mentor de mon ami, commença à expliquer ce que tu avais et les manières de traiter ton mal.

J'écoute avec beaucoup d'attention les paroles des médecins. Je peux sentir Tomoya venir à mes cotés. D'après ce que je comprends c'est assez complexe mais pas impossible non plus. Mais la question à trois millions c'est est ce que je suis prête à accepté autant de risques. C'est pas comme si j'avais une famille pour me soutenir ou me pleurer s'il m'arrivais quelques choses. Je reste un moment silencieuse puis je jette un coup d'oeil à Tomoya. Il semble pas avoir tout compris. Je soupire avant de me décider à me lancer

"les risques sont à prendre en considération mais d'un autre coté je n'ai rien à perdre."

Je me tourne vers Tomoya je le regarde droit dans les yeux en disant

"La vie est faites de risques et il faut les affronter mais en le faisant il faudra que tu me promettes de me remplacer pendant un moment avec mes patients."

Mon ami te rassure en te disant que son mentor est le meilleur et que ce qu'il te propose est une opération déjà effectué plus d'une fois avec succès. Ce qui me fait sourire, mon ami est toujours positif un truc que j'apprécie chez lui en fait je dois bien l'avouer quand tu parles en disant que tu es prête à le faire je souris doucement et tapote à nouveau ta main en te répondant à ta demande par la suite.

- " Tu sais très bien que je m'occuperais de tes patients, Tu peux me faire confiance ... Bon je lance donc les procédures pour ton opération ... Je reviens dans pas longtemps d'accord ? "

Je te souris doucement alors que je pars avec mon ami et son mentor pour aller dans l'espace des médecins afin de réserver la salle d'opération dans laquelle tu seras opérer. J'appelle aussi ma secrétaire pour entrer en contact avec la tienne afin d'essayer de caser tes patients dans mes rendez vous avec les miens. J'étais pédiatre et toi docteur mais je m'occupais très souvent de tes patients parce que tu étais une des rares médecins aux urgences dans qui j'avais confiance.

Oh oui je sais que je peux avoir confiance en Tomoya. Et il me l'a prouvé à plusieurs reprises. D'ailleurs si je regarde autour de moi se n'est qu'à lui en qui je n'hésite pas à passer mes dossiers. Bien qu'il soit spécialisé en pédiatrie il est un très bon médecin. De plus il a un bon échange avec les patients ou ses pairs.

"Merci"

Je le laisse partir pour tout organiser. Me voilà à nouveau seule dans la chambre. Une partie de moi à peur de ce qui pourrait se passer et une autre à totalement confiance. Maintenant il n'y a plus qu'attendre demain sera un nouveau jour.