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 Dix ans plus tard... PV Tomoya~

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Kim Tomoya
                               
Kim Tomoya
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MessageSujet: Re: Dix ans plus tard... PV Tomoya~   Dix ans plus tard... PV Tomoya~ - Page 2 EmptyLun 12 Mar - 0:57

► Janvier 2018, aquarium
Dix ans plus tard...
Tomoya & Minori


On se connaissait depuis tellement longtemps que j'avais accumulé les faux pas avec toi en particulier. Je ne dis pas que j'avais une image parfaite mais tu es la seule personne dans ce monde avec qui j'avais une lourde accumulation d'erreur qui nous avait un peu éloigné mais sans réellement arriver à briser nos liens sans doute quand même trop fort pour se voir tuer par de telles bêtises. Pourtant c'était la vérité, tu es la seule personne au monde qui avait réussi à prendre une place dans mon cœur sans jamais s'envolait par la suite. Tu n'étais pourtant qu'à la base un jeune garçon qui était le fils de ma marraine que j'adorais bien entendu, et qui me rendait énormément mon amour en réalité, quand elle t’avait ramené à la maison alors que tu étais bébé, j'aurais très bien pu me sentir démuni et abandonné mais ta mère avait pris le temps de te présenter en bonne et due forme, me disant que tu étais son bébé d'amour mais que je resterais toujours son filleul qu'elle aimerait toute sa vie malgré tout.

Et ça m'avait suffi pour accepter que cette femme qui était la meilleure amie de ma mère et ma marraine puisse aimer un autre enfant après tout ma propre mère arrivait à aimer quatre enfants de manière égale non ? Alors pourquoi ta mère ne pourrait pas en faire autant en réalité. Nous avions donc eu très vite des liens forts et complètement différents de ceux que je pouvais avoir jusque-là avec les autres, même mes sœurs n'étaient pas aussi proches de moi en réalité. Nous avions grandi en ne nous voyant que très rarement et pourtant ça ne nous empêcher pas de nous adorait et d'appréciait le temps passait l'un avec l'autre en réalité. Et justement le temps qui avait passé avait fini par changer des choses en nous, en moi en premier parce que j'avais vite atteint la maturité, et surtout l'adolescence, avec tout ce que ça impliquait et j'avais fini par te voir différemment non pas comme un monstre contrairement à la majorité des gens qui te croisait mais comme une personne qui était plus que mon ami.

Il m'avait fallu que quelques phrases et sourires appuyés à ton encontre par un de mes amis pour que je comprennes la profondeur de sentiments que j'avais voulu cachés mais toi qui était si jeune à cette époque n'avait rien vu de mon trouble et aussi de la nature réelle de mes sentiments, quand tu étais enfant, cela ne posait pas réellement de problème mais quand tu es rentré toi même dans l'adolescence, plutôt que de me laisser aller à t'aimer comme il aurait fallu j'avais fini par te dire de m'oublier tout simplement et voici comment dix ans après, on se retrouvait à ce carrefour, où j'avais fini par comprendre au fil du déroulement de ce rendez-vous que la moindre petite chose allait finir par faire tout péter. Je m'étais tellement défendu jusque-là pour ne pas t'aimer, enfin pour plutôt ne rien t'en montrer en vérité mais pourtant ça avait fini par me rattraper et j'avais été incapable de mentir à nouveau et dire que je n'avais aucun sentiment pour toi.

Pourquoi ? Je ne peux pas le dire … J'avais bien réussi à cacher mes sentiments pendant plus de dix ans voir encore plus d'ailleurs alors pourquoi aujourd'hui ? Avais-je la maturité d'assumer mes sentiments ? Je ne peux pas dire en réalité mais c'était un fait que je t'aimais et je ne voulais pas que tu penses que quand je disais que tu étais la personne la plus importante pour moi ou que tu étais MON Minori, je me jouais de toi et que j'avais juste pitié de mon ami d'enfance qui était aveugle … C'était tellement ridicule que tu puisses le penser en réalité mais je te connaissais par cœur malgré les années et l'éloignement et je savais qu'au fond de ta petite tête tu devais penser que j'étais ainsi avec toi parce que j'avais pitié et non pas parce que j'aimais être en ta compagnie tout simplement. J'avais donc fini par te dire mes sentiments réels et même si cela m'avait mis un coup de stress, que je n’avais jamais ressenti jusque-là même un immense carambolage faisant des dizaines de blessés et l'arrivaient des ambulances aux urgences ne m'avait jamais autant stressé, que de t'avouer que je t'aimais.

J'avais peur tout simplement que tu ne m'aimes pas à ton tour ou que la nature de mes sentiments puisse t'effrayer et surtout te dire que je t'aimais était accompagné de la vérité vraie que j'avais fini réussi à te cacher. Je t'aimais oui et même quand je t'avais dit que tu devais m'oublier c'était déjà le cas en réalité. Et je crois que c'était cet aveu qui me stressait le plus en réalité, j'avais peur de te faire fuir à tout jamais et que tu ne veuilles plus jamais me revoir en réalité. Et je n'aurais jamais pu le supporter en vrai. Même si je pense que de ton coté tu as essayé de vivre ta vie en faisant tes rencontres et tes propres expériences, il en avait été de même pour moi … fut même une époque où avec l'accord d'une de mes amies, j'avais été tenté de faire croire que j'avais rencontré la bonne personne. C'était une amie de la faculté de médecine que j'avais encore en tant qu'amie d'ailleurs j'étais le parrain de son fils aujourd'hui, mais avant cela elle avait accepté de jouer ma petite amie auprès de mes parents quand ces derniers avaient commencé à me parler de me fixer et de me marier avec une gentille petite fille de bonne famille, que j'allais devenir médecin très bientôt et que me construire une vie amoureuse ne serait pas un projet insensé mais pourtant loin de me réjouir cette idée m'était insupportable … Pourquoi ? Sans doute parce que la seule personne avec qui j'imaginais ma vie était quelque part en Chine ou au Japon à vivre sa vie et surtout que même éloigné de moi, il venait de perdre la vue et mon instinct me soufflait de le rejoindre pour être à ses côtés même si je l'avais jamais fait.

J'avais aucune raison d'en être fier mais l'idée de faire croire à mes parents que j'avais quelqu'un dans ma vie et que j'étais heureux avec m'avait semblé être une bonne idée pour le coup en réalité, et mes parents avaient un moment arrêté d'essayer de me caser avec les filles de leurs clients ce qui avait été un réel soulagement pour moi, mais toutes les bonnes choses avaient une durée limité dans le temps parce que mon amie avait fini par rencontrer l'homme qui aujourd'hui était son mari, un pompier de métier qui avait complètement fait chavirer mon amie et qui avait tout fait pour conquérir mon amie avec succès bien entendu. Mais cela n’était pas un problème pour moi j'avais été assez intelligent pour quand mon amie avait rencontré cet homme, commençait à dire à mes parents que mon couple battait de l'aile et que nos études nous permettaient pas de nous voir assez pour arranger les choses réellement. Et du coup la rupture était passé comme une lettre à la poste auprès de mes parents qui avaient regretté quand même que je ne finisse pas ma vie avec cette gentille fille. Ce qui a fait qu'après ils avaient été un très long moment sans me parler de me caser et ça m'allait parfaitement. Je ne sais pas si tu avais été au courant de cette histoire et si ça avait été le cas, tu m'en avais jamais parlé et en même temps je ne peux pas dire que mes relations avaient toujours été ton sujet de conversation préféré quand on se voyait en réalité et cela aussi loin que je pouvais me rappeler.

C'était vraiment avec un tas de questions en tête que j'avais finis par t'avouer que j'avais des sentiments pour toi et même si j'avais une boule au ventre, je me sentais soulagé de mettre libérer en te disant la vérité, bien sûr je ne pensais pas que ce serait facile pour autant, tant de choses indépendantes de nous compliqueraient les choses si nous nous mettions ensemble et d'ailleurs je savais que c'était une chose qui te faisait peur donc j'avais tenté de te rassurer et finalement tu m'avais embrassé toi, de ta propre initiative, bien sûr que j'aurais dû te refreiner peut être mais comment aurais-je pu alors que j'embrassais enfin la seule personne qui avait à jamais compté à mes yeux. Bien sûr j'aurais pu me reculer mais pourquoi l'aurais-je fait hein ? Et quand tu finis par m'accuser de tricher parce que tu ne pouvais pas me résister cette idée me fit sourire intérieurement, tu disais ça mais je savais que dans le fond tu en serais capable et d'autant que je ne te ferais jamais faire des choses contre ton gré, ce n'était pas du tout mon genre en réalité et j'espérais que dans le fond tu le savais mais je te le dis tout de même au cas où en disant d'une voix douce

" Penses-tu que je serais capable d'utiliser tes sentiments à mon égard pour te faire faire des choses que tu ne voudrais pas ? Ce n’est pas moi qui est adepte du chantage entre nous deux il me semble pourtant … Bon j'espère que maintenant que tu es adulte tu n'en feras plus autant mais bon … " Je ris un peu avant d'ajouter quand tu reparlais de cette fameuse blouse blanche et de mon histoire de fantasme débile que je t'avais raconté plus tôt. " Est ce que je l'ai porté pour d'autres personnes que mes patients en vrai aussi ? Et j'espère bien que je suis ton exception et que surtout tu ne vois pas en moi qu'un médecin d'autant que tu es trop vieux pour être mon patient en vrai " Je laisse étirer mes lèvres à ta phrase sur le fait d'être au mauvais endroit pour parler de ça et surtout entouré d'enfant avant d'ajouter. " Voilà on en reparlera plus tard, c'est mieux tu as raison … "

Puis quand tu m'avais avoué que finalement tu disais dans le fond tout ça pour me faire comprendre que je te faisais assez craquer pour te laisser aller à une possible relation entre nous amoureusement parlant et qu'il suffirait un baiser pour te convaincre, je ne pus m'empêcher de venir t'embrasser, il était tout simplement hors de question que je te laisse t'échapper à présent d'une manière ou d'une autre. Je ne pouvais pas te laisser à nouveau t'éloigner alors que j'avais compris que nos sentiments étaient partagés même si tu m'avais pas dit clairement dit « je t'aime » tout en me le disant dans chacune de tes phrases de manières détournées. J'avais enfin pu t'embrasser comme je l'avais imaginé une tonne de fois dans ma tête sans jamais oser le faire, quand plus jeune parfois je te regardais et je m'imaginais quel goût pouvait avoir tes lèvres, surtout à l'adolescence quand mes hormones ne m'avaient certainement pas aidé à rester impassible à ton attraction. Bien sûr aujourd'hui j'étais adulte mais il y a des choses qui ne changeaient pas, tu étais toujours comme un aimant envers moi et t'embrasser amoureusement et passionnément comme je l'avais toujours rêvé, était encore trop nouveau et magnifique à mes yeux pour que je refuse de le faire. Et tes lèvres et leur goût sucré-salé m'attiraient à présent que je les avais goûtés, je ne pouvais pas faire autrement en réalité. Nous avions tous les deux profitaient du baiser, passant les sentiments de l'autre dans cet échange, tout comme j'espérais que tu sentais que je tenais réellement à toi, je sentais ton attachement qui me toucha droit en plein cœur mais comme il ne faut pas abuser des bonnes choses et que mine de rien respirer est un besoin humain, je dus me séparer de tes lèvres avant de te proposer de continuer à visiter cette aquarium, voulant vivre avec toi une expérience inédite pour nous deux même si ta réponse me parut pleine de soupçons, je répondis avec le sourire en te disant

" Une expérience tactile que tu n'as jamais vécue j'en suis certain … Fait moi confiance, tu devrais finir entier après cette expérience je te promets. "

je m'étais éloigné de toi avant de reprendre ta main dans la mienne pour t’entraîner dans un autre bassin sans cesser de te décrire les différents poissons que je voyais malgré tout après tout tu me l'avais rappelé au début de cette visite j'étais tes yeux non ? Alors je voyais aucune raison de ne plus te décrire ce que je voyais, et surtout que mine de rien, je regrettais un peu que tu ne puisse pas voir de toi même ce que je voyais alors c'était pour ça que je te décrivais tout afin qu'à défaut d'avoir des images visuels, les images mentales que mes descriptions te feront naître, seraient à la hauteur de ton envie de visiter cet aquarium et ne serait pas une déception parce que tu ne pouvais pas voir tous ses magnifiques poissons ou créatures qui s'y trouvaient et nageaient autour de nous. Quand tu me demandas lequel était mon préféré je souris un peu avant de regarder avec plus d'attention en te disant.

" Je ne suis pas très poisson en générale mais j'aime beaucoup le poisson chirurgien … C'est un poisson qui n'est pas très grand et aussi bleu que les océans, avec de jolis traits jaunes et blancs. Et je pense que c'est aussi surtout parce qu'au service pédiatrique j'ai trop regardé le dessin animé Nemo et c'est la race de la poissonne qui est avec Marin. Enfin je me doute que je dois te parler chinois là mais tu as compris ce que je voulais dire … " je lâche un petit rire en disant ça puis je continue de marcher à tes cotés tranquillement. " Après l'animal marin que je préfère par-dessus tout c'est l'orque … J'ai toujours trouvé ces créatures magnifique et majestueuse en vrai même si je n’aimerais pas me retrouver dans l'eau face à l'une d'elle vu que je pense que je passerais un mauvais quart d'heure en réalité. "

Nous avions finalement atteint les bassins extérieurs où se déroulait la prochaine activité qui fut annoncé par les enceintes qui se trouvaient autour du bassin, je te sentis serrer ma main plus fort à ce moment-là et tourna la tête vers toi pour regarder ton visage, je vis alors une petite appréhension naitre en toi qui se confirma à tes mots, je caressai alors la main que je tenais de mon pouce en te disant

" Oui … tu ne veux pas ? Si tu as vraiment peur on peut faire autre chose mais dit toi que ça serait une expérience inédite. Et je suis là tu n'as rien à craindre. "

Bon j'avais l'air malin avec ma grande idée de nouvelle expérience inédite si finalement ton angoisse prenait le pas et tu étais incapable de le faire. Après je pouvais comprendre après tous les Otaries n'étaient pas des petits animaux mais c'étaient aussi des animaux réputés pour être plutôt gentilles en générale, donc je pensais réellement qu'il n'y avait aucun danger à t'emmener les caresser et les toucher, d'autant que nous ne serions pas seuls, les soigneurs seraient avec eux et tout le monde sait que les Otaries en parc aquatique sont comme des gros bébés avec leurs soigneurs en générale, et surtout si l'aquarium proposait cette activité, c'est que dans le fond il n'y avait aucun danger réel avec ses animaux. Je continuais à sourire puis quand malgré ton inquiétude que j'entendis dans ta voix, je vis ton sourire, je te souris en marchant à tes cotés avant de te dire.

" Elles ne sont pas très loin … Encore quelque pas et des escaliers à descendre mais je vais te guider ne t’en fait pas. "

Je souris en gardant ta main dans la mienne avant de voir le bassin et voir les animaux qui étaient encore dans l'eau à jouer avec certains des soigneurs qui leurs lançaient des ballons pour les occuper le temps que les gens arrivent. Finalement nous n'étions pas beaucoup à nous presser pour vivre cette expérience les gens préférant sans doute aller voir le spectacle des dauphins annonçaient au même moment mais à quoi bon y aller pour nous, tu ne pourrais pas en profiter et je pourrais je pense pas décrire fidèlement les figures et pirouettes des mammifères. Je finis par te dire

" Elles sont noires comme l'onyx mais dans l'eau, elles prennent des couleurs un peu irisés, comme si leur corps reflétait des arcs en ciel dont on n’a pas connaissance … Elles sont en train de jouer avec leurs soigneurs des ballons donc je dirais que oui elles sont joueuses. "

Quand l'homme, devant les marches qui n'étaient pas nombreuses à peine trois, expliqua quelques règles à respecter avant de s'approcher des otaries, parce que oui elles n'étaient pas des animaux dangereux en soit mais c'était cependant pas une bonne idée d'essayer de leur faire du mal, je le vis regarder une fillette en disant ça, et je soupirais un peu avant de secouer la tête. Je n’aimais pas les gens qui pensait qu'enfant signifié automatiquement enfant mal élevé alors que visiblement la petite fille n'était pas une enfant turbulente au contraire même. Je la regardais un moment et pris le temps de te décrire tout le monde, à savoir les cinq autres personnes qui étaient avec nous à savoir deux hommes et trois femmes mais aussi la petite fille qui devait avoir pas plus de cinq ans. Je tournais la tête vers toi et je te regardais un moment avec un petit sourire, tu étais très attentif à ce que disais le monsieur et je savais que c'était aussi un peu angoissant pour toi de ne pas savoir ce qui t'attendais après tout je pouvais comprendre dans le fond. Quand le papa de l'enfant demanda une question au sujet de sa fille à savoir si la trisomie de sa fille posait problème pour s'approcher des animaux, je regardais l'enfant plus attentivement, et je me rendis compte que j'avais pas vu avant que l'enfant était une petite enfant trisomique d'où son calme apparent et surtout le fait qu'elle soit collé à sa maman, la réponse du soigneur me fit froid dans le dos à savoir qu'il ne préférait pas que l'enfant s'approche des animaux dans ce cas, je serrais ta main et je ne pus m'empêcher de réagir, en tant que médecin, je savais ce qu'était capable de faire ou pas ces enfants et je trouvais pas normale que la petite fille ne puisse pas s'en approcher alors qu'elle semblait vouloir le faire avec son papa et sa maman sinon elle ne serait pas là.

" Pourquoi lui interdire l'accès ? Vous avez peur que quoi elle leur fasse du mal ? "

L'homme me regarda longuement en disant qu'il était en charge de ses animaux et que c'était de réputation publique que ces enfants pouvaient être violent. Je ne voulais pas m'énerver d'autant que j'étais avec toi et que je voulais pas gâcher ce moment qui avait été parfait jusque-là, mais j'avais fait des enfants trisomiques ma spécialisation pédiatrique, je savais ce qu'était capable de faire ou pas ces enfants donc je pouvais pas le laisser dire des choses pareilles sur cette petite fille qui semblaient être un ange en réalité. Et je finis par lâcher d’une voix très posée et très calme mais tu pouvais toi sentir et tu me connaissais surtout assez bien pour savoir que si j'utilisais le ton que j'utilisais pour parler à l'homme en disant.

" Ces enfants ne sont pas plus violents que vous ou moi … Ils sont empathiques aux émotions extrêmes mais jamais ne sont violents gratuitement. Et je sais de quoi je parle, je suis médecin donc ce n'est pas un simple visiteur lambda qui vous parle mais le pédiatre qui connaît son sujet. Alors laissez la venir ça ne vous coûtera rien à part si vous refusez un possible procès de ses parents parce que c'est de la discrimination face à l’handicape que vous faites ni plus ni moins là. Et nous sommes tous témoins ici au cas où vous penseriez pouvoir vous en sortir facilement. "

Je fixais l'homme qui me regarda longuement puis finit par accepter la présence de la petite fille, ce qui me valus les remerciements de son papa et sa maman qui furent soulagés de mon aide. Je souris alors qu'ils s'étaient rapprochés de nous, pour me parler, on apprit du coup le prénom du petit ange, qui s’appelait Haneul, qui nous fit des sourires à tous les deux. Et en voyant la petite penché la tête sur toi intriguée, je te dis

« Je crois que tu t'es fait une nouvelle amie Minori … Et si tu sens qu'on te touche dans cinq minutes c'est pas moi mais elle.

Je souris en voyant la petite fille passait sa main devant toi avec un vif intérêt alors que sa maman lui disait de ne pas faire une chose pareille que c'était pas bien et s'excusait auprès de toi. Alors que la petite fille loin de se sentir mal continua et posa sa petite main sur ta joue pour te caresser la joue, ce qui me fit sourire. Je savais combien les enfants atteins de trisomies n'étaient pas des enfants sauvages loin de là même et marchaient aux pulsions envers les gens. Et visiblement la petite Haneul semblait avoir une pulsion envers toi et heureusement qu'elle était dans les bras de son papa sinon tu l'aurais déjà dans les pattes j'en suis certain. Elle câlina ta joue en douceur pendant un long moment alors que son papa essayait de l'empêcher de le faire, et je souris doucement en te regardant pendant tout l'échange avec la petite fille. Je ne t'avais jamais vu avec un enfant et je me demandais comment tu te comportais avec eux.

On finit par nous mettre en mouvement pour aller voir les animaux qu'on était venu voir, et la petite famille partit dans son coin alors que je restais derrière pour laisser passer les gens afin que tu puisses descendre tranquillement les marches. Une fois en bas, les soigneurs présents nous firent des sourires et nous présentèrent les Otaries en disant qu'il s'agissait de trois femelles issus de la même famille, vu qu'il y avait la mère et les deux filles d'âges différents en réalité. Ils expliquèrent après que nous allions être divisé en trois groupes afin de ne pas effrayer les animaux, et appelèrent les trois demoiselles qui arrivèrent très vite à nous. Je souris et te décris les otaries plus en détails afin que tu puisses te faire une vraie idée de l'animal qui allait s'approchait de nous, je souris alors qu'une des soigneuses s'approcha de nous et d'une femme, avec la plus jeune des trois à en voir à sa taille, je te regardais en disant

" Tu veux que je la touche en premier pour te décrire la sensation que tu vas avoir sous tes doigts ? " Je te souris tendrement en disant ça.

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Park Minori
                               
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MessageSujet: Re: Dix ans plus tard... PV Tomoya~   Dix ans plus tard... PV Tomoya~ - Page 2 EmptyJeu 22 Mar - 2:11



► 23 Janvier 2018, aquarium
Dix ans plus tard...
Tomoya & Minori
Je ne saurais dire quand mes sentiments pour Tomoya se sont développés… quand ont-ils passé d’une affection innocente, à un amour naïf qui lui-même grandit à son tour, gagnant en maturité et en importance… tant qu’aucun autre sentiment affectueux ne réussit à rivaliser avec. Enfant, je l’adorais déjà. Ma mère me l’avait présenté comme étant son filleul, son second enfant, une personne spéciale sur qui je pourrais toujours compter. Elle m’en vantait toujours les mérites, me disant combien il était gentil, adorable, serviable… Aux yeux de ma douce maman, je crois que le nippon était un ange. Elle ne tarissait d’éloges affectueuses à son sujet et me répétait sans cesse que j’avais de la chance de pouvoir avoir un tel ami. Ça ne me dérangeait pas, je n’étais pas jaloux non plus, ma mère débordait d’amour et d’attentions pour moi aussi. Je n’ai jamais eu l’impression d’être délaissé par sa part, d’une quelconque manière. Elle a toujours réussi à me faire sentir important à ses yeux, je me suis toujours senti aimé par sa charmante personne... C'est peut-être pour ça qu'elle est si chère à ma personne, elle ne m'a jamais laissé tombé, elle a toujours cru en moi. Je sais qu'elle a toujours voulu me protéger, même si parfois... ses choix n'étaient pas les meilleurs. Ma mère a toujours voulu ce qu'il y a de mieux pour moi. Au début, mon existence la laissa confuse et un peu perdue. Comme la majorité de la population, elle n'avait jamais entendu parler des personnes intersexuelles, mon père non plus. J'étais le premier bébé à naître ainsi, pour le médecin qui s'occupait alors de moi. Il savait ce que c'était et avait les informations qu'il avait eu en faculté de médecine sur le sujet, mais voilà... Non, il n'existait pas de documents avec le nom des parents des autres bébés comme moi, donc, mes parents ne pouvaient pas se tourner vers eux pour leur demander conseils. Selon le médecin, la plupart des parents préféraient garder leur anonymat... surtout pour des cas si particuliers... et tentaient donc de vivre normalement. Mes parents devaient choisir un sexe à mettre sur mon acte de naissance et devraient se débrouiller ensuite par eux-mêmes, comme tous les autres parents de ce monde, mais avec un bambin particulier.

Le médecin restait très professionnel, donnait toutes les informations qu'il avait à mes parents. Cela dit, on pouvait clairement lire sur son visage et dans sa voix qu'il n'était pas très à l'aise, mon cas était délicat... et il ne savait pas comment y réagir, puisque j'étais son premier. Mon père resta dubitatif à tout cela, cherchant à comprendre ce qui était arrivé, cherchant à comprendre ce que j'étais alors, comment aider ma mère qui se confondait en excuses de ne pas avoir pu lui donner un fils ''normal'', comment m'élever dans le futur... Dans ce vaste monde, il y avait des hommes et des femmes. C'était du moins ce qu'il avait toujours cru. Ma naissance arrivait comme une boule au milieu des quilles pourtant bien allignées d'un jeu de bowling et venait tout remettre en questions. Les gens ont tendance à être cruels, à se méfier et avoir peur de ce qu'ils ne connaissent pas ou ne comprennent pas. Mes parents nourrissaient d'horribles craintes au sujet de mon futur, ne voulant pas que je souffre du manque d'ouverture de l'humanité. La peur et la culpabilité avaient tant rongé ma pauvre mère qu'elle pensa à commettre l'irréparable... Je n'avais que quelques jours, moins d'une semaine et nous étions toujours à l'hôpital, puisque les médecins s'assuraient de ma santé, vérifiant que je n'avais pas d'autres troubles ou malformations. J'étais en parfaite santé, malgré ma différence. Les infirmières m'avaient laissé à ma mère, tout naturellement, pour qu'elle ne puisse me nourrir. Ma pauvre mère était anxieuse et stressée.

Elle était jeune, j'étais son premier enfant... et elle n'arrivait pas à me comprendre en me regardant, alors comment les autres le pourraient-ils? Elle m'aimait tendrement malgré tout. Pendant neuf longs mois, elle m'avait porté en elle, elle m'avait parlé, elle avait déjà imaginé mon avenir... Elle n'avait pas encore vu mon visage, mais il la faisait déjà rêvé. Les petits vêtements l'avaient fait sourire et craquer, elle en avait trop acheté, mais n'avait pas pu s'en empêcher... J'allais être si mignon dans ces tenues! Les gens allaient tous craquer, on allait m'adorer. J'étais promis à de grandes choses, elle le voyait déjà! Pourtant, je n'étais pas encore né. Mais voilà... je suis finalement venu au monde... mais... pas comme j'étais sensé le faire. J'étais à croquer, mais... ma vie allait être compliquée. Ma mère ne voulait pas que je souffre. Elle ne voulait pas qu'on puisse me faire le moindre mal... Voulant me protéger de ce monde et sachant qu'elle ne supporterait pas la culpabilité d'un tel acte, elle me prit délicatement dans ses bras. Les larmes ruisselaient sur son beau visage et nous quittâmes sa chambre d'hôpital, en toute discrétion. Nous prîmes les escaliers, moins susceptibles d'y être surpris et ce fut la première fois que je vis le ciel de nuit, de l'extérieur et non à travers une fenêtre. Les étoiles ne brillaient pas, la lune ne voulait pas voir ce spectacle et se cachait donc derrière d'épais nuages. Nous étions sur le toit de l'établissement, les bruits envahissants et cinglants de la ville venaient nous vriller les oreilles, les sirènes des ambulances arrivant aux urgences, les gens criant de se pousser du chemin... Les nuits à l'hôpital ne sont pas de tout repos... Ma mère s'approcha, tremblante, à pas hésitants du rebord. Elle pleurait encore plus, couvrait mon visage de baisers. Son agitation me rendit nerveux et me poussa à pleurer avec elle, alors qu'elle répétait des excuses et disait que c'était pour le mieux, j'irais au paradis... J'y serais heureux, je pourrais y grandir sans connaître le moindre problème...

Je suis encore en vie aujourd'hui, c'est donc parce que ma mère n'a pas sauté. Non, elle n'a pas subitement changé d'avis. C'est mon père qui arriva, à bout de souffle, sur le toit et qui la rattrapa, nous tirant loin du rebord. Il était allé à la chambre de ma mère, ne l'y trouvant pas, il avait demandé aux infirmières où elle se trouvait. Personne n'avait pu lui répondre... Personne ne l'avait vu sortir... Devinant l'état dans lequel se trouvait sa femme, il avait su où elle avait dû aller. Ma mère pleurait à chaudes larmes, comment allaient-ils faire? Ils ne pourraient pas me protéger toute ma vie... Je ne méritais pourtant que toutes les douceurs de ce monde, comme tous les enfants. Mon père ne put lui promettre que ma vie se passerait sans heurts, aucune vie ne peut se dérouler ainsi... mais il la consola, lui disant que ma vie serait pleine d'expériences riches, pleine d'amour, que rien ne m'empêcherait de réaliser toutes ces belles choses qu'ils avaient imaginé pour moi. Il y aurait des moments difficiles, mais nous nous en sortirions toujours, puisqu'ils seraient là pour m'aimer et m'offrir leur support. Cette histoire n'est pas un secret entre nous trois, mes parents me l'ont raconté, lorsqu'ils m'ont expliqué en quoi j'étais différent des autres enfants. Ils me l'ont parfois répété, souhaitant ainsi m'inculquer que la vie peut parfois nous pousser à bout... mais qu'ils seraient toujours là pour moi, que je ne serai jamais seul contre ce monde. Ça ne m'a pas empêché de me sentir ainsi, dans les pires moments, cela dit. Je sais que je peux compter sur eux, mais je n'ai jamais osé leur partager le fait qu'une partie de leurs pires craintes se sont réalisées. Ils en savent déjà assez et je ressens le besoin de les protéger comme je le peux, moi aussi.

Je ne sais pas si Tomoya connaît cette histoire... Je sais que sa mère est au courant, pour sa part. Elle est l'amie d'enfance la plus proche de ma tendre mère, elles n'ont aucun secret l'une pour l'autre... La mère de mon ami est naturellement devenue une seconde maman pour moi, s'occupant avec douceur et tendresse de moi, elle aussi. Elle aussi m'a protégé dans plusieurs situations... Les deux amies m'ont ménagé en me cachant plusieurs histoires ou, du moins, en tentant de le faire. J'ai surpris quelques-unes de leurs conversations téléphoniques ou par skype...  Ainsi, elles avaient tenté de me ménager, alors que je venais de perdre la vue... en me cachant que Tomoya avait rencontré la bonne personne. Je ne lui parlais plus depuis un moment, j'évitais les conversations le concernant depuis des mois avant mon accident... Étant nouvellement aveugle, je m'improvisais muet aussi, je n'ouvrais qu'à peine la bouche et ne laissais qu'encore moins de mots en sortir. L'apprendre m'avait brisé le cœur, alors que j'étais déjà au plus mal. Je ne pouvais m'empêcher de penser que c'était une raison de plus qui l'avait poussé à me dire de l'oublier, il y avait un long moment déjà... Il devait être amoureux de cette fille depuis longtemps. Elle devait être... normale. Ce ne devait pas être compliqué de savoir ce qu'elle était, un regard et on avait la bonne réponse. Alors que moi... Un regard et on n'a pas la bonne réponse, non. Que je porte des vêtements associés au genre féminin... ou au genre masculin... ils ne reflètent jamais vraiment ce que je suis. Je ne suis pas normal.  On m'a maintes fois répété que personne ne m'aimerait, que j'étais un monstre, une erreur de la nature, que j'étais horrible et que la simple vue de ma personne donnait envie de s'arracher les yeux... J'avais l'affection et l'amour de quelques personnes, pures et sincères... mais... la douleur et les mauvaises paroles réussissaient tranquillement à se frayer un chemin en s'enraciner en mon cœur.

C'était stupide, mais je me rappelais... quand j'avais appris pour sa toute première petite amie. Je lui avais fait une scène, pleurant comme seule une enfant au cœur brisé le peu. Je lui avais demandé de ne pas l'aimer elle, de n'aimer que moi, puisque nous étions faits pour être ensemble... J'étais jeune, naïve.. J'aimais les petites robes, les froufrous, les histoires d'amour de princesses... Je pensais que si j'étais une petite fille, j'aurais droit à une de ces histoires parfaites. Je pourrais me marier tranquillement avec Tomoya et avoir droit à mon petit bonheur. Mais, s'il aimait quelqu'un d'autre! Ça gâchait tout! Ça m'enlevait du portrait... ça nous éloignait... ça faisait que je n'avais plus la moindre importance pour lui... Il m'oublierait, je ne deviendrais qu'un souvenir qui avec le temps... disparaîtrait. Tomo avait réussi à me calmer à l'époque, à me consoler... Cette histoire était si loin, pourtant, datant de quelques années... lorsque j'entendis ma mère qui parlait avec la mère de Tomoya, disant qu'elle ne voulait pas me dire qu'il avait finalement rencontré quelqu'un et que c'était sérieux. Ma mère avait peur de ma réaction et considérait que j'en avais déjà assez comme ça en guise de souffrances. Quelques mots m'avaient suffi, j'étais retourné m'enfermer dans ma chambre sans faire de bruits. Lorsque ma mère vint m'apporter mon repas, quelques heures plus tard, elle crut que je pleurais dans mon lit à cause de la tragédie que semblait être ma vie, en ce moment. Je ne lui dis rien, je la repoussai seulement, m'enfermant le plus rapidement possible dans ma solitude et refusai de manger. Je ne mangeai pas durant plusieurs jours, tant que mes parents me firent hospitaliser.

Je ne voulais toujours pas manger, mais on m'avait solidement attaché et je recevais ce dont j'avais besoin par perfusions. Les hôpitaux et moi... ce n'est pas pour rien que je ne les aime pas. J'évite le plus possible d'y mettre les pieds, n'y ayant que d'horribles souvenirs. Même pour Hyeri... J'aimerais pouvoir remplir plus dignement mon rôle de tuteur, mais je n'y arrive pas. C'est donc Hana qui s'occupe de ses rendez-vous médicaux, je crains de stresser la petite avec mes propres angoisses. L'enfant n'a pas l'air d'avoir peur comme moi et je ne veux pas lui rendre la vie difficile, alors qu'elle va plutôt bien. J'écoutais Tomoya me décrire l'aquarium. J'entendais les rires et les réactions d'enfants autour de nous, je me disais que la petite aimerait aussi venir ici. Je ne l'y avais jamais amené, ne pouvant me résoudre à aller à l'aquarium, puisque je n'y avais pas encore été avec la personne qui m'avait fait une promesse. C'est idiot, n'est-ce pas? En même temps, Hyeri ne pouvait pas encore pleinement apprécié la visite... Ayant un peu vieilli, pendant ma longue tournée, peut-être qu'elle pourra l'apprécier, maintenant. Quand on y pense, si je dois me marier pour les apparences... ce devrait être avec Hana, plutôt que Eunae. Après tout, c'est elle l'autre tutrice de Hyeri, ainsi, la petite aurait des parents presque ''normaux''... Mais ce n'est pas ainsi que les choses ont été prévues... et même si elles l'avaient été, la tournure du rendez-vous vient possiblement tout changer les plans futurs. Je n'appellerai pas ma mère pour lui annoncer que j'ai trouvé la bonne personne tout de suite, les cloches du mariage peuvent encore se tenir immobiles. Une demande si sérieuse me ferait probablement plus paniquer qu'elle ne me ferait plaisir, à l'instant. Les mots franchissant les lèvres de Tomoya me faisaient vivre une foule d'émotions variées et me laissaient sous le choc. J'avais cessé d'oser imaginer ce genre de moments, puisque la chose ne faisait que me torturer, au final... J'avais tenté de me convaincre que jamais ces paroles ne me seraient adressé par sa personne et donc que je devais passer à autres choses... mais voilà qu'il venait tout contredire.

Une de mes premières réactions avait été de l'embrasser, succombant à ce désir que j'avais freiné depuis beaucoup, beaucoup trop longtemps. Je me foutais que nous soyons en public, je me foutais d'être une personnalité publique et je n'avais rien à faire du fait que je me présentais probablement d'apparence plus masculine aujourd'hui, même si personnellement, je trouvais le tout plutôt androgyne... Plusieurs petites choses venaient ainsi rendre ce rapprochement déplacé pour un lieu public, impensable pour la pudeur coréenne... Cependant, rien de tout cela n'était assez important pour m'arrêter dans mon geste. J'avais trop espéré ce moment pour penser aux convenances et autres du genre. Puis... de toutes manières, je ne suis pas du genre à toujours m'arrêter à ce qui est convenable pour autant!

-« Penses-tu que je serais capable d'utiliser tes sentiments à mon égard pour te faire faire des choses que tu ne voudrais pas ? Ce n’est pas moi qui est adepte du chantage entre nous deux il me semble pourtant … Bon j'espère que maintenant que tu es adulte tu n'en feras plus autant mais bon …»

-« Hmmm... non, je ne pense pas que tu le ferais consciemment... mais, tu peux bien deviner que j'ai fait certains choix en prenant mes sentiments pour toi, en considération, par le passé... » admis-je en haussant doucement les épaules avec un petit rire gêné. « Tu apprendras bien de quoi je suis adepte, maintenant que j'ai vieilli~ » ajoutai-je avec un sourire taquin.

Je ne pus m'empêcher de plaisanter au sujet de la blouse blanche, soulevant l'injustice qu'était qu'il ne la porte pour tout le monde sauf moi.

-« Est-ce que je l'ai porté pour d'autres personnes que mes patients en vrai aussi? Et j'espère bien que je suis ton exception et que surtout tu ne vois pas en moi qu'un médecin d'autant que tu es trop vieux pour être mon patient, en vrai. »

-« Qu'est-ce que j'en sais? Même si j'avais été témoin, je n'aurais pas vu! » répliquai-je à sa première question, gardant mon humeur joueuse. « Heureux de savoir que tu ne me prends pas pour un enfant! » ajoutai-je avec un grand sourire, le taquinant toujours.

-« Voilà on en reparlera plus tard, c'est mieux tu as raison…  »

J'acquiesça, j'étais d'humeur très joyeuse et très joueuse, à présent, ne pouvant m'empêcher de laisser mon petit bonheur transparaître. Après tout, je ne savais pas s'il allait durer bien longtemps... Je n'avais pas osé répondre directement à ce qu'il m'avait dit, ni accepter sa proposition encore. J'avais peur de tant de choses, la vie avec moi était tellement plus compliquée qu'avec environ n'importe qui d'autres... Aveugle, intersexuel, personnalité publique relativement célèbre, tuteur de l'adorable petite Hyeri... Si c'est sérieux, il entrera dans sa vie à elle aussi. Je ne suis son tuteur que depuis un an et j'ai été absent pendant 5 mois... donc, il a toujours été ''facile'' de la garder bien séparée de mes amant(e)s... Je ne considérais pas l'idée de lui présenter qui que ce soit, de toutes manières, dans le futur non plus... Les gens qui ne font que passer quelques heures dans ma vie n'ont pas besoin d'entrer dans la sienne. Bon, j'allais bien lui présenter Tomoya, un jour, il reste mon ami d'enfance... mais, si nous nous lançons dans une relation... et que ça ne fonctionne pas... Déjà, il vaut probablement mieux ne pas penser à la possible fin. Ensuite, je n'ai pas à le lui présenter demain non plus... Je pourrai envisager la chose plus tard... quand le temps viendra.

Je finis par céder, lui admettant de manière plus ou moins détournée, lui laissant donc le choix final à savoir s'il voulait changer d'avis ou se lancer pour vrai dans une histoire comme celle-ci. J'appréhendais sa réponse, craignant qu'elle ne soit pas positive, au final. Après tout, il pourrait bien changer d'avis. Un sourire étira mes lèvres en sentant les siennes venir les capturer. Je n'avais toujours pas réussi à lui dire « Je t'aime », même si je le pensais. Les mots se répétaient dans ma tête, mais n'arrivaient pas à franchir mes lèvres. J'avais peur, si je suis franc. Moi qui les disais pourtant si facilement, lorsque j'étais plus jeune. Ces mots avaient à présent un lourd poids et les prononcer m'était difficile dans ce genre de situations... Je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur de les dire à nouveau avec tout ce qui avait eu lieu dans ma vie, lorsque ceux-ci étaient en jeu. Tomoya m'avait demandé d'arrêter de les lui dire... J'étais devenu aveugle suite à mon premier baiser avec une personne qui me les disait... Un de mes sponsors avaient perdu la tête, parce que je ne lui répondais pas, lorsqu'il me disait m'aimer. Mais, pourquoi lui aurais-je répondu? Je ne l'aimais pas. Son amour pour moi n'était pas sain... je reste convaincu qu'il a complètement perdu la tête, devenant violent et croyant même qu'en me brisant les doigts, m'empêchant ainsi de continuer ma carrière, il pourrait me garder pour lui. Je ne crains pas que Tomoya ne perde la raison, non. Mais dire ces mots me fait tout simplement peur... Ils donneraient probablement un caractère réel à tout cela... que je puisse enfin le lui dire, sincèrement et librement, comme avant. Et ce, sans avoir peur qu'il ne me dise que je ne devrais pas lui dire ce genre de choses...

Je ne répondais donc pas directement en mots, mais je répondais sincèrement à travers le baiser et à travers mes autres réponses. Mes sentiments pour lui restaient aussi forts et aussi purs. J'avais peur de plusieurs choses... mais je voulais tout de même être avec lui malgré tout. Alors que Dieu, s'il existe, seul sait combien j'ai peur de l'engagement sérieux au niveau amoureux. C'est non sans cacher ma déception que je l'avais laissé rompre le baiser. Je n'avais d'ailleurs pu m'empêcher de venir lui en voler un court dernier, après qu'il m'ait proposé de reprendre la visite, éveillant ma curiosité par la même occasion.

-« Une expérience tactile que tu n'as jamais vécu, j'en suis certain … Fais-moi confiance, tu devrais finir entier après cette expérience je te promets. »

Sa réponse ne m'en disait pas beaucoup et me laissait plutôt perplexe. Je fronçai légèrement les sourcils, continuant à me demander ce que ce pouvait bien être, mais je finis par esquisser un sourire. Je lui faisais confiance jusqu'ici, je n'allais pas arrêter maintenant, non? Il avait promis de tout me dire, à l'avenir... et si on oubliait cet accro... je lui avais toujours fait confiance. N'est-ce pas pour lui faire confiance malgré tout que j'ai accepté de faire évoluer notre relation? Justement, oui, donc autant commencer ainsi avec ce petit pas. Je le suivais en souriant, écoutant avec plaisir ses descriptions des poissons et autres créatures qui nous entouraient. Les poissons m'apparaissaient soudainement plus beaux que les précédents, alors qu'ils devaient être à la hauteur des autres... C'était probablement parce que je me sentais plus léger, plus heureux. Curieux, je lui demandai lequel des poissons était son préféré, après tout, nous étions à l'aquarium... c'était donc dans le thème et il en voyait tant qu'un devait bien attiré son œil.

-« Je ne suis pas très poisson, en général, mais j'aime beaucoup le poisson chirurgien … C'est un poisson qui n'est pas très grand et aussi bleu que les océans, avec de jolis traits jaunes et blancs. Et je pense que c'est aussi surtout parce qu'au service pédiatrique j'ai trop regardé le dessin animé Nemo et c'est la race de la poissonne qui est avec Marin. Enfin je me doute que je dois te parler chinois là mais tu as compris ce que je voulais dire … »

Je souris en l'entendant me décrire le poisson, puis mon sourire s'agrandit en comprenant mieux de quelle sorte de poissons il parlait.

-« Je me rappelle de ce film! Je l'avais tant adoré que ma mère m'avait offert un aquarium et des poissons, après, à conditions que je n'en prenne bien soin, évidemment... » dis-je avec un brin de nostalgie. « Doris était trop attachante, je comprends que tu l'aimes tant~ » ajoutai-je avec un sourire empreint de douceur. « Et non, si tu me parlais chinois, je comprendrais très bien! Si tu me parlais en arabe, cela dit... » le corrigeai-je avec un petit rire, après tout, je n'ai rien perdu à mon chinois!

J'en avais de toutes les couleurs et de plusieurs tailles différentes, je les avais tous nommé et en prenais soin avec toute l'attention du monde. Tomoya en avait d'ailleurs reçu plusieurs photos, puisque j'étais dingue de mes petites bêtes. Je ne pouvais pas avoir de chats ou de chiens, mon père était allergique aux chats et je n'avais pas le temps de promener le chien, à cause de toutes mes activités scolaires et parascolaires. J'avais mes petits poissons, ils étaient magnifiques et suffisaient à mon innocent bonheur. J'avais été à la fois heureux et dégoûté par la sortie de la suite, il y a deux ans de cela. Je l'avais apprécié avec la description auditive pour les non-voyants, mais ce n'était pas la même chose...

-« Après l'animal marin que je préfère par-dessus tout c'est l'orque … J'ai toujours trouvé ces créatures magnifiques et majestueuses en vrai même si je n’aimerais pas me retrouver dans l'eau face à l'une d'elles vu que je pense que je passerais un mauvais quart d'heure en réalité. »

Sa réponse naïve et innocente me fit sourire, allant jusqu'à m'arracher un petit rire, puisque je suis d'accord avec lui, être en face de ces bêtes en pleine mer... Je ne donnerais pas cher de sa peau!

-« Je comprends... Je me rappelle de ces films américains... c'était...? Free Willy? Je crois? L'orque y était tellement attachant! Tout le monde à l'école voulait que nous fassions un voyage scolaire pour aller en voir! » admis-je en riant.

Le film étant américain, il était arrivé un peu plus tard sur les écrans chinois, j'étais à la petite école à cette époque. Malheureusement, nous n'avions pas fait ce voyage, non, mais nous avions eu droit à une autre activité qui avait été très amusante aussi... Nous étions maintenant à l'extérieur, je pouvais sentir l'air plus frais sur mon visage. Il y avait un peu moins de bruits autour de nous, j'en compris qu'il y avait moins de gens. Puis, une annonce me laissa apprendre que nous allions bientôt pouvoir caresser les otaries? C'était ça la surprise de Tomoya? Je ne savais pas trop comment réagir, j'avais hâte, je me disais que ce serait intéressant! Mais... j'avais peur aussi, ne sachant pas à quoi m'attendre et ne pouvant voir comment l'animal réagirait.

-« Oui … tu ne veux pas ? Si tu as vraiment peur on peut faire autre chose mais dit toi que ça serait une expérience inédite. Et je suis là tu n'as rien à craindre. »

-« Ce n'est pas ça... Je veux bien~ C'est juste que... » tentai-je d'expliquer, m'arrêtant pour chercher mes mots. « C'est toujours un peu stressant de toucher un animal que je ne connais pas? Ils peuvent avoir des réactions... très inattendues. » admis-je, avec quelques réserves. « Mais je suis sûr que ça ira bien... » ajoutai-je presqu'immédiatement pour qu'il ne s'inquiète pas.

J'esquissai un sourire pour appuyer mes propos et serrai sa main avec un peu plus de douceur, essayant de lui montrer que j'étais moins nerveux. Je l'étais tout de même, mon rire me trahit probablement sur ce sujet, alors que je lui demandais si elles étaient loin. Dans mes souvenirs, ces animaux étaient d'un tempérament doux et joueur... Je les aimais bien, quand j'étais gamin, il n'y a donc aucune raison que les choses ne se passent pas bien. Je demandai à Tomoya où elles se trouvaient, me demandant si nous en étions bien loin encore.

-« Elles ne sont pas très loin … Encore quelques pas et des escaliers à descendre mais je vais te guider ne t’en fais pas. »

-« Oh mais si tu pensais pouvoir t'en sortir comme ça, tu es bien naïf! » lui répondis-je avec un petit sourire joyeux. « Je compte sur toi pour... tout le temps que tu comptes me réserver aujourd'hui~ » ajoutai-je en serrant doucement sa main dans la mienne.

Je me calmais tranquillement, faisant confiance à mon a... à mon amoureux. Je rougis légèrement à cette pensée, souriant comme un imbécile heureux.

-« Elles sont noires comme l'onyx mais dans l'eau, elles prennent des couleurs un peu irisés, comme si leur corps reflétait des arcs-e-ciel dont on n’a pas connaissance … Elles sont en train de jouer avec leurs soigneurs des ballons donc je dirais que oui elles sont joueuses. »

Sa description me laissait rêver, mon sourire s'agrandit doucement et je penchai légèrement ma tête vers lui. Elles devaient être très belles et amusantes à voir. J'étais un peu plus à l'aise, me disant que si elles étaient joueuses, elles seraient probablement plus douces. Je restai silencieux, écoutant un homme nous expliquer les diverses règles de sécurité afin que l'activité ne se passe bien. J'écoutais très attentivement chacun de ses mots, puis les descriptions de Tomoya, hochant doucement la tête pour montrer que je ne ratais rien. Je ne compris pas trop pourquoi le parent demanda si sa fillette pouvait participer ou non à l'activité... J'admets que si j'avais amené Hyeri, je n'aurais pas posé cette question. Pourquoi cela poserait-il problème? Certes, la trisomie la rend un peu différente des autres enfants... mais, si ses parents l'ont amené ici, c'est parce qu'elle peut apprécier l'aquarium et ses activités comme tout le monde, non? Puis, si cela posait vraiment problème, une annonce ou une affiche le soulignerait, non? Peut-être que je ne suis pas un bon tuteur... je ne fais pas attention à ma petite Hyeri... puisque je ne la traite pas si différemment? Je devrai en discuter avec Hana, elle pourra me dire comment m'améliorer, Jiyeon n'étant plus là, je ne peux pas commettre d'erreurs dans l'éducation de notre adorable Hyeri. Je serrai doucement la main de Tomoya, en réponse au fait qu'il serrait la mienne. Je lâchai ma canne, la laissant pendre à mon poignet et vint plutôt poser ma main maintenant libérée sur le bras du nippon, cherchant à le calmer, tout en lui montrant mon support.

-« C'est complètement stupide... » commentai-je à voix haute, n'étant pas en accord avec la réponse de l'homme.

Je ne vois pas l'enfant, mais je ne l'entends pas non plus. Elle ne doit donc pas être turbulente! Puis quelles bonnes raisons l'employé de l'aquarium pouvait-il donner? La petite devait être comme les autres, au fond. Ils devaient laisser tous les autres enfants caresser les animaux! Tomoya élabora, dans le même sens que moi, étant le plus rapide de nous deux.

-« Pourquoi lui interdire l'accès ? Vous avez peur qu'elle leur fasse du mal ? »

L'homme répondit des âneries qui ne faisaient aucun sens, tout en ne soulignant que son ignorance complète sur la question. Si Hyeri était avec moi, j'aurais couvert ses oreilles pour qu'elle n'entende pas de telles choses à son sujet. Je serrai un peu plus fort sa main dans la mienne, mon autre main se referma plus fermement sur son bras. Je m'emportais aussi, le trouvant insultant pour celle que je considérais comme mienne, même si elle n'était pas là. Je fis tout de même un effort pour me calmer et désserrai mes mains, ne tenant pas à faire mal à Tomoya parce qu'un idiot disait n'importe quoi. J'allais répondre, pouvant affirmer que les enfants souffrant de ce syndrome peuvent être des anges comme tous les enfants. Je le sais, en élevant une moi-même, à temps partiel, mais tout de même...! Cependant, mon ami d'enfance fut plus rapide, à nouveau.

-« Ces enfants ne sont pas plus violents que vous ou moi … Ils sont empathiques aux émotions extrêmes mais jamais ne sont violents gratuitement. Et je sais de quoi je parle, je suis médecin donc ce n'est pas un simple visiteur lambda qui vous parle mais le pédiatre qui connaît son sujet. Alors laissez la venir ça ne vous coûtera rien à part si vous refusez un possible procès de ses parents parce que c'est de la discrimination face à l’handicap que vous faites, ni plus, ni moins, là. Et nous sommes tous témoins ici au cas où vous penseriez pouvoir vous en sortir facilement. »

-« Si c'est vraiment ainsi que vous considérez traiter vos visiteurs, je doute que l'aquarium en aura encore beaucoup, dans le futur... » ajoutai-je, tout aussi indigné.

Je n'avais pas souligner ''visiteurs différents'', il n'y avait pas besoin de le faire. Pour moi, la petite fille n'a rien de ''différents'', à vrai dire. Son trouble ne la définit pas, il rend sa vie ''inhabituelle'' tout simplement, il change sa perception des choses et du monde... Mais, elle est une enfant comme toutes les autres. Elle a le droit à rire, sourire, vivre de belles expériences et tout le reste, dans la mesure du possible!Je souris, finalement soulagé que l'homme ne revienne sur sa bêtise. Je me retins de ne pas exiger des excuses pour la petite, ne voulant pas gêner ses parents qui ne devaient pas vouloir faire de scène. Entendant les remerciements, j'en déduis que les parents de l'enfant s'étaient rapprochés de nous. J'esquissai un sourire poli en hochant doucement la tête pour les saluer.

-« Je crois que tu t'es fait une nouvelle amie Minori … Et si tu sens qu'on te touche dans cinq minutes c'est pas moi mais elle. »

-« Que veux-tu? J'ai un charme auquel personne ne peut résister! » répondis-je avec un petit rire.

Je souris en entendant sa mère lui dire de ne pas passer sa main devant mes yeux, ainsi.

-« Ce n'est rien, ne vous en faites pas... ma petite Hyeri fait toujours la même chose! » admis-je avec douceur.

Un jour, Hyeri s'y habituera peut-être, mais en attendant ce moment, elle semble toujours avoir besoin de tester ma vision. Comme si elle allait revenir, alors que malheureusement, ce ne sera jamais le cas. Je lâchai le bras de Tomoya et fit plutôt un petit signe devant moi, souhaitant ainsi répondre à Haneul. Je sursautai légèrement en sentant sa main sur ma joue, et ce, même si on m'avait prévenu. J'étais toujours surpris quand quelqu'un venait me toucher sans préavis plus particulier. Je souris tout de même, attendri par la taille de sa main si menue, mais légèrement plus grande que celle de ma Hyeri. Je la laissai faire quelques secondes, puis vins lui tendre la main avec bienveillance.

-« Tu dois avoir des tonnes d'amies, puisque tu sembles plus que sympathique et affectueuse! » dis-je avec affabilité à l'enfant.

Je fis un petit signe de la main à la fillette, alors que ses parents prenaient congé pour s'éloigner afin de commencer l'activité. J'attendis alors que mon fameux guide ne m'invite à bouger, en profitant pour venir tendrement caresser son bras, de ma main que j'avais libéré plus tôt. Je repris ma canne, lorsqu'il fut le temps de descendre les escaliers, suivant docilement Tomoya. J'écoutai toujours aussi attentivement les descriptions des employés de l'aquarium, en apprenant ainsi davantage sur la situation. C'est avec un sourire tendre que je prêtai mon attention à mon guide qui me les décrivait un peu plus en détails. Je repliai ma canne et la remis dans ma poche, craignant de blesser ou faire peur à l'animal si je la gardais dans mes mains.

-« Je m'en remets complètement à toi~ » soulignai-je, à voix basse, à Tomo, en me penchant vers lui.

Je lui montrai ma main libre, m'assurant qu'il comprenne ainsi ce que je voulais dire. Puis, une soigneuse s'approcha de nous avec la plus jeune bête, selon mon... petit ami. Je devrai m'y habituer un jour, mais ce jour ne sera pas aujourd'hui.

-« Tu veux que je la touche en premier pour te décrire la sensation que tu vas avoir sous tes doigts ? »

-« Hmmm... » fis-je d'abord, réfléchissant rapidement à sa proposition. « Non, ça ira ~ Guide simplement ma main, je ne voudrais pas lui faire mal... » répondis-je avec un petit sourire en lui tendant ma main.

Je n'osais pas tendre la main vers l'animal par moi-même, craignant de lui mettre un doigt dans l'oeil ou dans une narine. Chose qui ne serait probablement pas agréable pour aucun de nous deux! J'esquissai un petit sourire gêné en le sentant venir prendre ma main et essayai de ne pas montrer que j'avais un peu peur, ne sachant pas à quoi m'attendre. Je sursautai et eus d'abord le réflexe de vouloir retirer ma main, lorsque celle-ci entra en contact avec la peau fraîche et humide de l'animal. Un petit rire nerveux et gêné m'échappa, je me sentais un peu idiot d'avoir réagi ainsi... et surtout, je devais avoir l'air idiot! Je tendis toutefois la main, quelques secondes après, pour pouvoir la caresser à nouveau. Sa peau était légèrement froide, puisque la mince couche d'eau la couvrant avait refroidi au contact de l'air, mais une fois cette sensation outrepassée, je pouvais sentir sa douce chaleur.

-« Je connais bien des gens qui devraient lui demander conseils pour savoir comment prendre soin de leur peau, afin qu'elle ne soit aussi soyeuse! » blaguai-je timidement avec un petit sourire.

Je ne peux nier que je me sentais un peu intimidé, mais l'expérience était agréable et tout à fait inattendue! Je ne pensais pas faire ce genre de chose au cours de ma vie, si ça n'avait pas été de Tomoya, probablement que je ne l'aurais jamais fait.
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MEMBRE
Kim Tomoya
                               
Kim Tomoya
                                 MEMBRE
DATE D'INSCRIPTION : 21/01/2018
MESSAGES : 383
AVATAR : Kim Jaejoong
ETUDES/MÉTIERS : Pédiatre
ÂGE : 38
ADRESSE : Seoul North
                                 

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► 23 Janvier 2018, aquarium
Dix ans plus tard...
Tomoya & Minori


J'étais au courant de pas mal de chose autour de ta naissance et même l'histoire de la tentative avortée de ta mère et cela entièrement grâce à ton père qui avait réussi à trouver les mots pour faire revenir sa femme, sauvant aussi ta vie par la même occasion. Je savais beaucoup de choses parce que comme toi j'avais très souvent les oreilles qui traînaient plus jeune et j'entendais des choses que je ne devrais pas en réalité … Des choses importantes qu'on tentait de me cacher mais aussi des choses plus futiles du moins en apparence sur mes sœurs en particulier, des choses que j'aurais pu utiliser contre elles pour qu'elles me lâchent la grappe mais je ne l'avais jamais fait … Très souvent j'étais tenté de dire que j'étais fils unique ce qui quelque part était le cas j'étais l'unique fils de mes parents mais malheureusement j'avais trois grandes sœurs aussi et si elles étaient toutes les trois comme la dernière ça aurait sans doute était le bonheur le plus totale mais c'était pas le cas. Et j'avais dû grandir avec elles comme ça.

Les seuls moments où je trouvais un semblant de normalité dans mon enfance c'était à tes cotés quand ta mère venait voir ma mère, sa meilleure amie et qu'elle emmené son enfant avec elle. Ma mère t'aimait autant que ta propre mère m'aimait … C'était comme si on avait toujours eu deux mamans que ce soit toi ou moi. Mes sentiments à ton égard n'ayant jamais rien changé à l'affection que je portais à ta mère, je l'avais nommé d'ailleurs belle maman sur mon portable à l'époque où j'avais eu mon premier téléphone cellulaire vu que c'était la période où tu criais encore à tout le monde que l'on se marierait un jour toi et moi tout simplement. Ta mère et ma mère étaient parfois trop proches et sans doute bien trop bavardes c'était sans doute pour ça que j'avais appris des choses sur toi à l'époque où l'on ne se parlait plus trop après que je t'ai demandé de m'oublier. Une époque où entendre de tes nouvelles étaient pour moi douloureux, sans doute parce que j'avais regretté à la minute même où je t'avais dit de m'oublier, ce que j'avais dit à ce moment-là mais j'avais essayé de le faire pour ton bien … Et j'avais juste lamentablement échoué mais ça c'était réellement une autre histoire.

Le temps avait passé et j'avais passé un certain moment à écrire sur papier ce que je vivais la première année après ton départ quand j'avais dit ce que j'avais dit, j'avais commencé à t'écrire des lettres que j'avais gardé pour moi dans un coin de mon salon, dans une immense boite qui trônait encore mon espace de vie principale. C'était pour la première une lettre d'excuse, vu que je l'avais écrit juste après ton départ, une lettre où je t’expliquai tout de manière plus détaillée et où tu apprenais que je t'aimais et que c'était pour ça que je te demandais de m'oublier. Je n'étais pas l'homme fait pour toi … Du moins je le pensais à l'époque. Et parfois je me demandais si tu n'étais pas trop bien encore aujourd'hui. Te faire souffrir ou tu rendre malheureux m'effrayaient … Mais bon. Toutes les lettres que j'avais écrite en envoyant aucune, la première année c'était presque une part semaine que j'écrivais puis tu avais perdu ta vue, et j'avais espacé les écrits naturellement, les premières lettres étaient manuscrites alors qu'à coté j'apprenais à lire et écrire le braille, espérant sans doute dans le fond des nouvelles de toi d'une manière ou d'une autre mais c'était pas arrivé, cependant j'avais continué à t'écrire par lettre et j'avais tout conservé à l'abri des regards indiscrets.

Ces dernières étaient encore à la maison, je me demandais ce que tu en penserais si tu les lisais aujourd'hui. Est-ce que tu comprendrais mieux mes sentiments ? Parce que oui j'avais fini par t'avouer mes sentiments mais les comprenais tu réellement ? Non pas que tu étais idiot c'était pas le problème, comprenais-tu mes raisons ? Ou alors trouvais tu ça juste idiot ? Je ne sais pas réellement … Tu m'avais embrassé et m'avais fait comprendre que tu tenais à ta manière à moi, j'avais compris que nous étions passé de nombreuses années à nourrir des sentiments amoureux l'un pour l'autre sans rien n'en dire … Et tu me le confirmas en parlant d'ailleurs, je tournais la tête vers toi en t'écoutant parler avant de te dire

" Je sais bien … Je pourrais faire des choses inconsciemment mais je vais quand même éviter de le faire … Je ne veux pas que tu aies l'impression que je t'utilise. " Je tourne la tête vers toi en disant.  " Je vois … Je suis un peu pareille en vérité je dois dire que si en partie je ne me suis jamais vraiment posé ou bien j'ai jamais réellement cherché à me caser c'est parce que je pouvais pas … Pas tant que je savais que la personne à qui je tenais se trouvait quelque part et que je ne l'avais pas encore totalement perdu malgré tout. " Je toussota un peu mal à l'aise de mon aveu mais c'était la réalité alors pourquoi je le cacherais et je te dis alors avec un large sourire en disant.  " Je ne finirais pas découvrir tout ça j'en suis certain. " Ajoutai-je avec un léger rire amusé avant de venir embrasser la base de ton cou, un très léger baiser à peine plus appuyé que la caresse d'une aile de papillon, et me redressais après mon geste en souriant tendrement.

Je pouvais pas dire si ce geste serait pris comme une avance ou autre mais j'étais moi très certainement trop sensible niveau du cou, remontant à l'espace sous le lobe d'oreille d'ailleurs pour ne pas y voir un mal dans un geste anodin. J'espère que tu ne verrais pas de mal à mon geste d'autant que si j'avais fait ça c'est aussi parce que j'avais bien vu que tu avais cherché à me taquiner avec ta dernière phrase. Quand tu continuas avec ta fixette sur mes blouses blanches je te souris en disant d'une voix douce.

" Bah moi je te dis … Je la porte trop au travail pour m'imaginer la porter dans d'autres circonstances dirons-nous plus privées. " Je me mis à rire à ta dernière phrase.  " Ça se voit que tu ne vois plus à quoi tu ressembles … tu n'es plus un enfant ça c'est certain. "

Ensuite tu m'avais clairement donné le choix et j'avais très bien compris que tu cherchais à me laisser une porte de sortie, une manière de fuir mon aveu qui était sorti sans doute très maladroitement je l'avoue mais pourquoi revenir en arrière maintenant que je savais que tu pourrais très bien me laisser une chance dans ta vie. Et pour cela je n'avais qu'une chose à faire, une seule et unique, et pas la plus désagréable au monde, j'avais dû confirmer mes mots à l'oral et tu avais cherché à me faire revenir sur mes propos verbaux un peu mais maintenant je ne devais que t'embrasser pour te faire plier ou céder mais je ne voyais pas ça comme ça. Pour moi t'embrasser avait été le moyen de te prouver que mes sentiments étaient réels et que ce n'était pas qu'une mauvaise interprétation de ce que je ressentais pour toi.

Ce baiser avait été le tournant de notre relation même t'avouer mes sentiments m'avaient pas autant engagé envers ta personne et même si je t'avais embrassé comme si ma vie était en jeu, et surtout de manière, à ce que tu ne doutes plus de mon amour à ton égard. J'avais ensuite proposé de reprendre notre visite pour qu'on puisse continuer ce rendez-vous qui était d'ailleurs après tout ton idée à la base. J'eus alors l'idée de te faire vivre un moment que tu n'avais sans doute jamais vécu avant ça.

Nous avions continué à avancer dans les espaces différents pour aller vers les sorties là où je voulais aller et tu m'avais demandé quel était mon poisson préféré, j'avais répondu en te donnant les raisons pour lesquelles j'arrivais trop bien à le nommer à savoir que c'était un personnage de dessin animé qui m'avait fait le connaître ce fameux poisson chirurgien. Et ce n'était pas parce que je m'étais réellement penché sur la question, j'aimais bien les poissons et je comprenais les gens qui voulaient en avoir chez eux mais mon travail était trop prenant je sais pas si j'aurais le temps de prendre soin d'un animal et cela même si j'adorerais sans doute avoir un chat ou un chien que j'aimais beaucoup. Et qui me le rendait plutôt bien en générale, il n'y avait déjà qu'à voir avec Beauty, la chienne de Hyesung qui était ma grande copine mais qui semblait être la chienne la plus aimante du monde, sans doute à l'image de son maître qui était un peu pareil enfin en théorie parce que je sentais bien dernièrement qu'il était plus aussi gai et joyeux qu'avant, j'allais devoir l'appeler ou bien appeler Min-Ho pour qu'il voit ça plus en détails avec lui.

Mais bon c'était encore une autre histoire, je n'avais pas le temps de prendre un animal et sans doute pas de m'en occuper. Je me souviens de ton aquarium que tu m'avais montré en photo. On avait continué à parler et je t'avais parlé de mon amour des orques et bien sûr tu m'avais fait référence à un film bien connu qui parlait d'un orque seul qui grâce à l'aide d'un enfant retrouvait les siens. Un film que je connaissais mais qui n'était pas la raison de mon amour pour ses animaux … C'était une toute autre raison qui me faisait les aimer et c'était l'un des rares souvenirs de ma petite enfance, je me souviens vaguement avoir été emmené à l'aquarium avec mes parents en étant enfant, mais ce n'était qu'un vague souvenir pourtant je me souvenais parfaitement de ses gros mammifères blanc et noir. C'était les raisons pour lesquels je les aimais sans doute encore aujourd'hui. Je finis par te l'expliquer en souriant doucement

" Mes parents nous avaient emmenés mes sœurs et moi à l'aquarium c'était peu de temps après mon adoption donc je devais avoir à peine trois ans. Mais cela n'empêche que bien que je me souvienne plus de tout ce qu'on avait vu mes sœurs et moi, je me souviens parfaitement des orques qui étaient très grosses à côté du petit garçon que j'étais. "

Je t'avais entraîné vers la sortie des bassins, nous conduisant ainsi donc vers les grands bassins où se trouvait d'ailleurs les dauphins, et grands mammifères marins mais là je t'emmenais ça n'avait rien à voir avec ses animaux là mais plus petits quand même, enfin moins impressionnant quand même. Quand tu me demandas où je t'emmenais je répondis que je voulais te faire vivre une expérience que tu avais sans doute jamais vécu avant ça puis quand l'annonce avait été faite, tu me demandas si c'était ça mon idée, je confirmai en te disant que si tu ne voulais pas on pouvait ne pas le faire bien sûr mais tu me répondis que tu voulais bien mais que touchais un animal que tu ne connaissais pas était un peu stressant parce que tu savais pas comment ils allaient réagir. Je serrais alors ta main plus quand tu me serras toi-même la main sans te la lâcher à aucun moment, c'était ma manière de te montrer que tu n'avais rien à craindre je serais là pour t'aider et je t'apporterais mon soutient également. Quand tu me confirmas que je n’allais pas m'en sortir comme ça si facilement que tu étais quelque part dépendant de moi pour tout le reste du temps que je te consacrerais aujourd'hui c'est avec une voix pleine de tendresse que je te répondis.

" Tu pourras compter toujours sur moi pas qu’aujourd’hui … Tu étais, es et sera toujours la seule personne pour qui je suis prêt à tout lâcher pour être là pour elle. Et ce sera toujours comme ça."

Après t'avoir avoué ceci je continuais à nous faire aller vers le bassin où se trouvaient les otaries, je souris en te les décrivant le plus fidèlement possible afin que tu te fasses une réelle idée de comment elles étaient et comment elles se comportaient également. C'était à tes cotés que j'écoutais le monsieur qui était l'un des soigneurs de ses magnifiques mammifères quand même, et sans jamais quitter ta main de la mienne. Gardant un contact avec toi mais pas uniquement pour te perdre, aussi parce que j'en avais besoin moi. J'avais gardé le silence pendant que l'homme parlait mais quand j'entendis le père d'une petite fille que je n'avais alors pas encore repéré, mon regard se posa sur l'enfant qui se trouvait dans les bras de sa mère encore. Je compris le trouble de la petite et je ne pus m’empêcher de réagir quand l'homme déclara qu'il préférait pas que la petite approche les otaries. Je n'avais pas à faire ça mais si j'avais choisi ma spécialisation pédiatrique dans les troubles génétiques ou déficiences c'était pour changer aussi les mentalités des gens envers des troubles méconnus que les gens avaient trop tendances à rejeter par peur ou par méconnaissance.

Je pris la défense de la petite fille qui fut ensuite autorisé à venir avec nous, quand tu me serras le bras sans doute parce que tu avais senti que je m'énervais j'avais tourné la tête vers toi et avait caressé ta main poser sur mon bras pour te montrer que j'allais me calmer même si j'avoue que c'était difficile de garder mon calme devant des crétins pareils. A ta phrase l'homme finit par céder et je ne fus pas le seul à défendre la petite fille qui nous était inconnue pourtant mais toi comme moi n'avons jamais aimé l'intolérance et l'injustice donc rien étonnant à ça. L'homme repris son discours sans faire attention à nous et les parents de la petite s'approchèrent pour nous remercier de les avoir aidés. Je répondis que je n’avais rien fait de bien étonnant et la petite se concentra sur ta personne en particulier, je te prévins que semblait l’intéresser particulièrement et je ris en entendant ta phrase à laquelle je répondis avec humour

" Je ne peux que confirmer sur ton charme auquel personne ne résiste … J'en suis victime moi-même." Je souris en voyant la petite intriguée par ta cécité visiblement car elle passa plusieurs fois la main devant toi. Quand j'entendis ta réponse je te demandai étonné " Hyeri ? C'est qui Hyeri ? "

J'avais une vague impression de connaître ce prénom que ça devait être une petite fille dont tu m'avais sans doute déjà parler mais je n'arrivais plus à me souvenir si je confondais pas les cas à l'hôpital également. Je m'occupais d'une petite fille qui s'appelait ainsi en tant que médecin-pédiatre traitant mais bon je devais confondre c'est tout. Quand je t'entendis lui dire qu'elle devait avoir pleins d'ami parce qu'elle semblait sympathique et affectueuse la petite te répondit que « oui elle avait beaucoup d'ami et que tu étais aussi le sien. » c'était un truc que j'appréciais chez les enfants atteins de ce trouble, quand ils t'aimaient ils ne faisaient jamais semblant tout comme quand ils détestaient les gens. J'avais souvent les deux sons de cloches à l'hôpital étant donné que certains n'aimaient pas spécialement les médecins et j'avais beau retiré ma fameuse blouse blanche pour les rassurer mon attirail de médecin ne les rassuraient jamais donc j'étais pas leurs copains en générale. La petite famille finit par nous laisser et nous reprîmes notre route pour aller vers les otaries qui nous furent décrit par les soigneurs.

Et l'un des trois animaux arriva vers nous avec une des femmes chargées de son bien-être. Je souris doucement à la jeune femme avant de proposer de les toucher en premier si tu voulais mais quand tu me répondis que ça allait, que je devrais juste te guider, je souris puis m'installa près de toi sans te coller de trop près j'aurais pu faire comme un prof de tennis et me plaçait derrière toi mais je n’en fis rien. Je pris ta main et la guida vers l'animal, la mettant la plus loin de sa tête, la posant sur l'encolure en te le disant d'ailleurs, puis te laissa caresser l'animal et te faire ta première idée de la sensation qui se déclenchait sous ton toucher en te disant :

" Avoue que j'ai eu une bonne idée quand même ?"

Je souris tendrement en te laissant la toucher non sans garder ta main dans la mienne la guidant pour que tu ne la remonte pas et ne fasse pas mal à l'animal comme tu avais peur. Je souris et posa mon autre main sur l'animal quand j'entendis ce que tu disais sur sa peau, je ris un peu et la soigneuse qui t'entendis se mit à rire à son tour, je te dis alors

" Je pense que l'eau salé a sans doute de plus grande vertu qu'on ne le pense... A moi que c'est le poisson après tout je connaissais ses valeurs nutritives en tant que médecin mais peut être que c'est bon aussi pour la peau qui sait ? "


Je posais mon regard sur toi, tu étais un peu intimidé mais tu semblais apprécié l'expérience puis regardant du côté des personnes nous entourant, je me rendis compte qu'elles regardaient toutes vers les animaux et j'embrassai rapidement ta joue après tout j'étais près de toi donc tu te doutais que ça serait moi puis je te murmurais à l'oreille.

" Comme ça tu pourras dire que je suis le petit ami idéal qui te fait vivre des grands moments en te rappelant de notre premier rendez-vous."

Je n’osais pas aller plus loin en disant pas plus de conneries que celle-là mais c'était vrai. J'étais fier de moi et je savais que tu te souviendrais toute ta vie de ce moment en réalité.  

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Park Minori
                               
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MessageSujet: Re: Dix ans plus tard... PV Tomoya~   Dix ans plus tard... PV Tomoya~ - Page 2 EmptySam 12 Mai - 3:04



► 23 Janvier 2018, aquarium
Dix ans plus tard...
Tomoya & Minori
Cette visite allait rester ancrée dans mes souvenirs pour bien des raisons... C'était la première fois que nous nous retrouvions après de longs mois à être séparés. C'était aussi... après presque dix ans d'attente, le fameux jour où Tomoya remplissait sa promesse de visiter l'aquarium avec moi. Déjà, ces deux détails rendaient cette journée spéciale pour moi. Surtout que je pensais que mon ami d'enfance aurait oublié depuis longtemps cette promesse... Je ne pensais pas spécialement compter pour lui et avais plutôt vu cette sortie comme... une manière de fermer la porte sur un vieux souvenir, une bonne fois pour toutes. Enfin... c'est plus complexe que cela. Cette visite avait mille et une raisons d'être, encore plus de sens possibles pouvaient lui être accordés... Mais, après avoir réfléchi à ma soirée alcoolisée avec Eunae, ce que je lui avais admis et partagé... J'avais été sincère avec elle, quand je lui avais dit devoir passé à autres choses, justement pour être heureux. Je sais que mes gestes ne concordent pas nécessairement toujours avec ce que je dis, mais, je n'y peux rien. Je suis humain avant tout... J'ai mes faiblesses comme tout le monde et Tomoya est sûrement la plus grande d'entre elles. Je me répète que je dois l'oublier depuis... depuis qu'il m'a demandé de le faire. Parfois, j'ai eu la naïveté de croire que j'y étais arrivé... le reste du temps, j'ai tenté de m'en convaincre. L'entendant me parler de cette personne spéciale à ses yeux, pour qui il voulait changer, devenir une personne qui serait prête à s'engager sérieusement... J'avais senti les miettes de mon cœur être râpées et passées sous les grains fins d'un papier sablé. Je savais ce que ça voulait dire. Enfin, je savais ce que ça voulait dire pour moi... Je devais m'éloigner, je devais définitivement l'oublier. Je voulais qu'il soit heureux et qu'il arrive à s'épanouir, même s'il m'en coûtait énormément de penser que son bonheur viendrait d'une autre personne... Cette personne ne serait probablement pas à l'aise de me savoir attaché à Tomoya et je pouvais comprendre. Je n'aimerais pas non plus que la personne que j'aime ne soit trop proche d'une personne qui a passé une bonne quinzaine d'années à dire à leurs familles et tout le monde qu'ils allaient se marier et qu'ils étaient des âmes sœurs....

Vous pouvez me traiter d'insécure, c'est peut-être vrai. Mais, justement... je sais ce que c'est que d'être cette personne qui a dit ces choses jusqu'à ce qu'on ne lui demande d'arrêter... Je sais donc très bien qu'il est possible de dire que nos sentiments sont de l'histoire ancienne, alors qu'il n'y a rien de plus faux. Je ne suis pas le seul qui puisse faire ce genre de choses... J'avais donc à nouveau le cœur brisé à cause de cette même personne, alors qu'aujourd'hui était sensé être une journée spéciale... Un dernier rendez-vous pour terminer ce chapitre de ma vie et m'aider à passer à autres choses. Ah pour terminer les choses, Tomoya venait de me donner le meilleur argument... J'aurais aimé que les choses se passent autrement, j'aurais aimé être heureux pour lui, mais je n'y arrivais pas... Je me disais que j'y arriverais peut-être... avec le temps... bien du temps... mais que ce serait mon devoir, en tant qu'ami. La conversation avait évolué, la visite avait continué, je n'avais plus le cœur aussi léger... Je ne saurais pourtant dire si j'avais le cœur lourd pour autant. Comment étais-je sensé ressentir le poids de ce dernier s'il m'avait été arraché une bonne fois pour toutes? Je citai les sages paroles de ma tendre Eunae  pour expliquer à Tomoya pourquoi je ne pensais pas qu'il m'aimait, ni qu'il ne m'aimerait un jour. En réalité, j'avais bien d'autres raisons... J'avais beaucoup trop de raisons même, mais... les mots de mon amie étaient plus ''simples''. Puis, après toutes ces années... il ne s'était rien passé, alors que je n'avais jamais vraiment dit que je l'avais oublié. Je n'étais simplement pas revenu sur le sujet. Aujourd'hui, il me disait aimer quelqu'un. Les choses étaient claires alors, non? Il ne s'était jamais rien passé... et il ne se passerait jamais rien, puisque son cœur était pris et qu'il voulait être sérieux. Jamais je n'aurais cru que j'étais la personne qu'il aimait.

C'est pour cette raison que je crus qu'il abordait ce sujet pour me tester... pour me faire réfléchir à mes limites. S'il me disait qu'il m'aimait... est-ce que je laisserais mes peurs me retenir? Est-ce que j'aurais la force de le repousser? Je ne savais pas trop comment répondre... Non, je n'aurais probablement pas le cran de lui dire non, même si ce serait la chose la plus honorable à faire pour lui. Ça lui éviterait tellement de problèmes, tellement de complications... Ça lui éviterait les regards d'incompréhension, les murmures pleins de jugements, les rumeurs et les mauvais côtés de sortir avec quelqu'un qui travaille dans l'entertainment... Ça lui éviterait surtout de sortir avec une personne... comme moi... Quelqu'un de trop compliqué. Je ne suis pas normal. Je me disais que Tomoya se sortait d'affaire, au final, en aimant son inconnu... Il aurait une vie tranquille, paisible, il serait ''facilement'' heureux, les choses ne seraient pas aussi compliquées que s'il aimait quelqu'un comme... moi. Il faut être dérangé ou avoir le cerveau qui ne tourne pas rond – oui, oui, un cerveau, ça tourne pour passer le temps! Ou pas. - pour s'attacher sérieusement à ma personne. Je suis attachant et adorable, mais en tant qu'ami. Les choses sont toujours plus simples lorsqu'on est juste ami avec quelqu'un. C'est pour ça que je pense que Tomoya est... ''confortable'' avec moi? Nous ne sommes que des amis, enfin... c'est ce que nous sommes sensés être, c'est ce que j'essaie d'être, même si je n'arrive pas à faire si... simple. Je pensais que je devrais me faire une raison, une bonne fois pour toutes, passer à autres choses en faisant un trait définitif sur sa personne. C'était plutôt clair, après tout, non? Il aimait quelqu'un et voulait s'engager sérieusement avec cette personne. J'aimerais être heureux à nouveau dans ma vie... Ce que j'ai dit à Eunae, je le pensais. Comme tout le monde, je souhaite vivre une vie qui me remplit de bonheur et... aimer Tomoya sans que le sentiment ne soit partagé n'est pas quelque chose qui me rend heureux. Justement, c'est tout le contraire. Je peux me faire croire que je le vis bien, pendant un temps, mais je me lasse de n'arriver à rien. Je me lasse de blesser les gens que j'apprécie, de me sentir stupide de ne pas l'oublier, de me créer pleins d'espoirs en vain...

Il est temps pour moi d'agir en adulte et de réellement faire ce qu'il m'a demandé... J'en ai marre de jouer la comédie, marre d'avoir peur l'entendre me dire qu'il est sérieux avec quelqu'un... Quoique cette peur, elle s'est réalisé aujourd'hui. Elle ne fait que renforcer mon idée de vraiment tenter de passer à autres choses. Il faut que je le fasse pour moi, mais aussi pour nous. Si je veux être capable d'être son ami, un vrai ami, je me dois d'agir ainsi. Autrement, je n'arriverai jamais à être heureux pour lui... Ni pour moi-même. Toutes ces choses, même plus me traversaient la tête depuis un moment, déjà. Allant et revenant, je me remettais en question, essayant d'envisager de quoi allait être fait mon avenir. Je ne peux plus me permettre de faire n'importe quoi et d'enchaîner les erreurs, ayant maintenant la petite Hyeri sous ma tutelle. Je dois devenir une personne sur qui elle peut compter et un bon modèle. Elle a le droit et mérite d'avoir un parent qui lui sourit sincèrement et qui lui apprend à profiter de la vie, sans cacher de lourds secrets. Je fus choqué, surpris, perdu et dans l'incompréhension, lorsque Tomoya déclara m'aimer. C'est impossible, non? Mes réactions furent les plus honnêtes qui soient. Je ne tentai même pas de cacher quoique ce soit, pour une fois. Cette déclaration me rendait heureux, enchanté, me frustrait, me faisait peur, me donnait chaud au cœur, ramollissait mes jambes, accélérait mon rythme cardiaque, etc. Je ne comprenais pas trop... pourquoi il me la faisait maintenant, cela dit. Eunae l'avait appelé pour lui dire de se bouger avant que je ne réussisse une bonne fois pour toutes à passer à autres choses? Pourquoi avait-il mis tout ce temps à me le dire? Ce devait être récent, alors, non? Non... puisqu'il a dit que cela faisait plus de dix ans... Était-il plus heureux ainsi? À m'aimer... sans me le dire? Ce devait être moins compliqué... Peut-être avait-il peur, lui aussi...

-« Je sais bien … Je pourrais faire des choses inconsciemment mais je vais quand même éviter de le faire … Je ne veux pas que tu aies l'impression que je t'utilise. »

-« C'est justement parce que ce n'est pas... nécessairement volontaire... que c'est fait... sans s'en rendre compte que c'est ''inconscient'', non? » demandai-je avec un petit sourire taquin.

Oui, je trouvais le moyen de lui faire une leçon sur le sens des mots, dans une telle situation. C'était ma manière de... prendre un peu de recul pour ne pas être complètement englouti par mes émotions qui m'empêcheraient de réfléchir intelligemment.

-« Tu es la personne qui pouvait m'utiliser à sa guise... j'aurais trouvé un moyen d'apprécier, en valorisant le temps passé avec toi... ou en me disant que ça me permet de me rendre utile... » admis-je avec un petit rire gêné, en passant ma main sur ma nuque.

J'aurais mieux fait de me taire plutôt que de dire des choses si... débiles et honnêtes. Je dois avoir l'air trop facile et idiot. J'avais aussi admis avoir pris en considération mes sentiments pour lui, par le passé, lors de certains de mes choix... Tomoya doit bien en comprendre que c'est à cause de lui que j'ai refusé la proposition de mariage qui m'a récemment été faite et ce n'est qu'un exemple de situations parmi tant d'autres.

-«  Je vois … Je suis un peu pareil, en vérité, je dois dire que si, en partie, je ne me suis jamais vraiment posé ou bien j'ai jamais réellement cherché à me caser c'est parce que je ne pouvais pas … Pas tant que je savais que la personne à qui je tenais se trouvait quelque part et que je ne l'avais pas encore totalement perdu malgré tout. »

-« Comment pouvais-tu être si sûr que tu ne m'avais pas encore totalement perdu? » demandai-je, en fronçant les sourcils, perplexe. « Tu as tant confiance en tes charmes? » ajoutai-je avec un sourire rieur.

Nous ne parlions pas vraiment de nos relations, nous avions cette habitude de se donner rendez-vous ici et là, quand nos horaires nous le permettaient... Nous discutions de choses et d'autres, mais jusqu'à présent, nous avions soigneusement évité ce sujet. Personnellement, il m'est arrivé de passer du temps avec lui, alors que j'étais en couple. Il n'y avait rien de mal à cela, c'était un repas ou une soirée avec mon ami d'enfance, je ne trompais pas ma moitié. Tomoya aussi devait donc passer du temps avec moi, alors qu'il était pris. Même en venant au rendez-vous, aujourd'hui, je ne savais pas s'il était célibataire ou non... avant qu'il ne commence à me dévoiler ce que son cœur lui disait.

-« Je finirai par découvrir tout ça, j'en suis certain. »

J'esquissai un petit sourire gêné, puis me mordillai légèrement les lèvres. Entendre ces choses me faisait tourner la tête. Mon cœur battait atrocement vite et j'avais chaud, soudainement. Et s'il n'aimait pas tout ce qu'il découvrait? Je ne suis probablement pas comme il le pense, en réalité... Il doit avoir une image idéalisée... Or, je suis bien plus vil que les gens ne le pensent... Plus sales... plus monstrueux... Je manque probablement de dignité, m'étant plus ou moins vendu pour refaire ma carrière... Mon fil de pensées s'arrêta complètement, lorsque je sentis les lèvres de Tomoya contre mon cou. Un puissant frisson, semblable à un courant électrique parcourut ma peau. Je me mordis les lèvres, retenant une petite plainte de surprise et d'appréciation qui m'aurait bien gêné! C'est que c'est sensible cette zone! Pas que chez moi! Chez presque tout le monde! Je ne m'y étais PAS DU TOUT attendu. Mon autre réflexe avait été d'attraper le bas de son haut et de le serrer, tirant un peu plus mon premier amour vers moi. Je me rappelai cependant que nous nous trouvions en public et qu'il s'agissait de lui... Je rougis et tournai la tête, murmurant un petit « désolé ». Certes... je venais de l'embrasser, malgré tout cela, quelques instants plus tôt... J'avais d'ailleurs encore envie de le faire, mais je devais être raisonnable. Je devais penser intelligemment, je devais penser à son bien... Si je l'embrasse de nouveau, tout se compliquera, tout s'embrouillera dans ma tête et rapidement... je ne pourrai plus faire marche arrière. J'avalai ma salive, puis changeai le sujet, le taquinant au sujet de la blouse blanche, chose qui m'aida à me détendre.

-« Bah moi je te le dis … Je la porte trop au travail pour m'imaginer la porter dans d'autres circonstances, dirons-nous, plus privées. »

Je hochai doucement la tête, c'était logique, en un sens... Il est vrai que plusieurs personnes disent ne plus pouvoir voir en peinture ce qu'ils voient tous les jours au travail. Personnellement, je n'ai aucun problème à utiliser ce que je prends toujours au travail, en-dehors de ce cadre professionnel... Mon appartement est rempli d'instruments de musique et j'ai même un tout petit studio d'enregistrement... Est-ce parce que je suis aveugle? Je ne vois pas le piano, donc... je n'ai pas de problèmes à me retrouver dans une situation plus privée sur ce dernier? Non, je suis probablement juste trop passionné par la musique... et trop pervers pour m'en soucier. Ce doit être ça, mais bon, je n'ai pas besoin de le lui partager...

-« Ça se voit que tu ne vois plus à quoi tu ressembles … tu n'es plus un enfant ça c'est certain. »

-« Vraiment? Je ressemble à quoi, alors? » demandai-je avec un grand sourire curieux.

Oui, c'est une question que l'on pourrait considérer comme question-piège, je ne m'en cacherai pas. Mais, je me demande aussi, sincèrement, comment Tomoya me perçoit, maintenant... Je le laissai me répondre, puis, finit par répondre à mon tour à ce qu'il m'avait demandé plus tôt. Je lui offrais la possibilité de revenir sur ses mots, reprendre ses belles propositions, même si cela me briserait le cœur. Une vie avec moi est compliquée et s'il ne m'a pas fait sa déclaration avant... il devait avoir ses raisons, non? Peut-être qu'après réflexions, il se rendra compte que c'est complètement fou et qu'il n'a pas envie de tout ce que cela implique. Le temps de réflexions me parut durer une éternité, même si... en réalité, il fut pratiquement inexistant, puisque quelques secondes plus tard, à peine, ses lèvres se joignaient aux miennes. J'en avais le souffle coupé, mais, ce n'était pas important. L'embrasser, après toutes ces années, était une bouffée d'air frais qui m'avait été refusée jusqu'ici. Moi qui avais tranquillement perdu espoir de voir ce rêve d'enfance se réaliser... Je savourais l'instant avec avidité et gourmandise, oubliant où nous nous trouvions, oubliant ce qui nous entourait. Si j'ai vécu jusqu'à maintenant, c'est exactement pour vivre cet instant. C'est probablement comme ça que la vie se fait pardonner de m'avoir tant fait souffrir jusqu'ici, en m'offrant sa personne la plus précieuse. Je perdais doucement pied dans ce bonheur qui venait m'étouffer et m'enlever les dernières pensées raisonnables, alors que ses lèvres caressaient les miennes dans ce baiser qui trahissait mes sentiments inchangés pour lui.

Je revins tranquillement à la réalité, puisqu'il me proposa de reprendre la visite. J'avais réussi à oublier ce que nous étions venu faire, de base... J'aurais préféré le garder un peu plus longuement dans mes bras, mais il était plus raisonnable de faire comme il me le proposait. En un baiser, Tomoya avait réussi à calmer mes craintes et m'apaiser. L'effet s'estompera probablement, la réalité de la vie me rattrapera bien et le rattrapera lui aussi... mais pour le moment, je baignais dans la douceur de l'impression d'irréalité, de doux rêve. Si ça se trouve, la gentille voix de Eunae m'appellera bientôt, je sentirai sa main secouer mon épaule... Je me réveillerai et comprendrai que tout ceci n'était qu'un songe trop beau pour être vrai. Ce ne serait pas la première fois que cela m'arrive! Même si la main du nippon se trouvait dans la mienne, alors que nous continuions la visite, je continuais de craindre un réveil soudain. Un sourire candide et heureux trônait sur mes lèvres, s'entêtant à trahir de manières éhontées mon bonheur. Tentant d'avoir l'air normal, parce qu'à force... si Tomoya remarquait mon sourire... il devait se demander s'il ne venait pas de se déclarer à une personne atteinte d'un trouble mental... Donc, je disais; tentant d'avoir l'air normal, je lui demandai s'il avait un poisson préféré. J'étais curieux à savoir quel genre de créature aquatique pouvait s'être attiré son affection et pourquoi.

Son poisson favori et surtout la raison pour laquelle il pouvait l'identifier m'attendrirent. Mon ami d'enfance avait toujours été ainsi... Enfin, selon moi. Je l'ai toujours perçu attentionné et attentif. Ce sont des qualités que j'ai toujours admiré chez lui et qui ont aussi alimenté ma jalousie, à une époque, je dois l'admettre. Lorsqu'enfant nous nous voyions peu, je n'aimais pas trop qu'il accorde son attention et remarque tant les changements chez les autres. Si j'étais avec lui, je voulais TOUTE son attention. Je grimaçais, boudeuse, lorsque je l'entendais dire à une autre fille que sa nouvelle coupe de cheveux lui allait bien, par exemple. Chose tout à fait polie et normale, pourtant. Mais, nous avions peu de temps ensemble et si nous sortions au centre commercial ou au parc d'amusements, je voulais qu'il ne s'occupe que de moi et non d'une autre amie quelconque que nous croisions à ce moment. Heureusement pour Tomoya, j'ai vieilli... Je ne suis plus aussi avare et possessif. Je ne le bouderai pas parce qu'il respire dans la même pièce qu'une autre personne!

-« Mes parents nous avaient emmené, mes sœurs et moi, à l'aquarium, c'était peu de temps après mon adoption, donc je devais avoir à peine trois ans. Mais cela n'empêche que bien que je me souvienne plus de tout ce qu'on avait vu mes sœurs et moi, je me souviens parfaitement des orques qui étaient très grosses à côté du petit garçon que j'étais. »

-« Je suis sûr que les orques sont encore très grosses... à côté du petit garçon que tu es~ » lui répondis-je avec un grand sourire plein de tendresse.

L'image qui me vient en tête quand je pense à lui reste toujours ce jeune homme qu'il était à l'époque... après, je me rappelle qu'il a vieilli et je peux ajuster ses traits en conséquence. Du moins, essayer. Même si Tomoya est mon aîné, j'ai toujours eu ce sentiment... ce désir... de le protéger? Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais il m'arrive souvent d'être attendri par sa personne comme on l'est par un enfant, je le trouve tout simplement adorable et si précieux... J'ai envie de le garder pour moi, de le protéger afin qu'il garde cette innocence qui ne semble jamais l'avoir quitté. Je sais pourtant qu'il a vieilli, je me doute qu'il a vécu son lot d'expériences et qu'il a dû changer. En réalité, je ne m'en doute pas, je le sais. Je vis en Corée depuis quelques années maintenant, nous avons continué de grandir ensemble, même si ce fut d'une manière différente. Mon … amoureux n'est pas un parfait inconnu, pas une personne que je viens de rencontrer et que je dois apprendre à connaître de zéro. Nous avons déjà un passé commun, une histoire bien remplie. Une histoire qui débute d'ailleurs un nouveau chapitre pleins de belles promesses. J'en suis encore extatique, éventuellement, j'en serai sûrement nerveux, mais... je crois que notre histoire a pris le bon tournant. Elle a du moins pris celui que j'ai toujours attendu avec espoir.

Je l'avais suivi, sans poser trop de questions, me prêtant plutôt à ses talents de guide improvisé. Les changements de température et d'air m'avaient laissé comprendre que nous étions à l'extérieur, entre autres. Curieux, cette fois je lui demandai ce qu'il avait en tête. Sa réponse fut bien vague, ne faisant qu'attiser ma curiosité tout en m'amusant. Une voix chaleureuse et beaucoup trop polie pour être naturelle annonça le prochain événement à l'intercom, puis, Tomoya me confirma que c'était bien son idée. J'en fus d'abord un peu inquiet et anxieux, mais comme je suis avec lui, je me sens en sécurité et je me dis que les choses se passeront bien. Mon ami de toujours ne m'aurait pas amené faire ce genre de choses s'il y avait un danger. Je le taquinai, lui rappelant que je comptais sur lui pour être mes yeux, aujourd'hui. Du moins, pour le temps que nous passions ensemble dans des endroits que je ne connais pas. Je pourrais bien me débrouiller, mais ce serait plus compliqué... En général, quand je vais dans un lieu inconnu, mon amie et assistante est mes yeux. Mais bon, j'ai préféré lui donner le reste de sa journée. L'idée de l'inviter à m'accompagner alors que je sortais avec Tomoya ne m'a pas vraiment traversé l'esprit... Peut-être parce que j'avais envie de le garder pour moi seul après tout ce temps. Peut-être parce que je n'avais pas envie qu'elle ne se sente de trop entre mon ami d'enfance et moi. Peut-être parce que ça aurait été bizarre... pour toutes ces raisons ou pour d'autres, mais au final, il est mes yeux pour le temps qu'il m'accorde~ Je ne voulais pas lui mettre de pression, cela dit et l'avait simplement dit à la légère.

-« Tu pourras compter toujours sur moi pas qu’aujourd’hui … Tu étais, es et sera toujours la seule personne pour qui je suis prêt à tout lâcher pour être là pour elle. Et ce sera toujours comme ça. »

Cette réponse était tellement... inattendue! Je ne m'attendais pas à ce que Tomoya ne me dise ce genre de choses. Mon cœur rata un battement, alors que je sentais mes joues s'enflammer et rougir violemment. Si j'avais encore eu mon sens de la vue, j'aurais définitivement détourné le regard, étant trop gêné. Un sourire trahit d'ailleurs mon sentiment, avant que je ne me mordille très légèrement les lèvres.

-« Si j'apprends que tu dis ça à tout le monde... Tu auras plus qu'un coup de canne...! » marmonnai-je timidement, essayant de ne pas laisser ma gêne avoir le meilleur de moi.

Je lui souris et portai doucement sa main que je tenais à mes lèvres, déposant un tendre et furtif baiser sur ses phalanges. Je n'osais pas me pencher vers lui pour tenter d'embrasser sa joue ou lui voler un baiser, me rappelant que nous étions en public... mais aussi parce que je n'avais pas envie d'embrasser le vide! J'aurais l'air beaucoup trop stupide, encore! Nous reprîmes la visite, nous avançant encore un peu vers notre destination. Un homme qui manque clairement de connaissances pour ce qui attrait aux humains nous expliqua comment les choses allaient se dérouler... Je m'emportai au même titre que mon amoureux, n'aimant pas comment une petite fille était discriminée à cause de l'ignorance de l'employé. Nous réussîmes à lui laisser avoir le même droit que tout le monde, soit de pouvoir caresser les animaux, elle aussi. Après tout, si elle avait été du genre violente, ces parents ne l'auraient pas amené... Son comportement aurait sûrement déjà été turbulent, or, je ne l'entendais pas plus que les autres enfants. Je ne me vexais pas de ses gestes que sa mère lui disait pourtant de ne pas faire. Étrangement, je trouvais ça mignon. Ça me rappelait ma chère petite Hyeri.

-« Je ne peux que confirmer sur ton charme auquel personne ne résiste … J'en suis victime moi-même. »

-« Après toutes ces années... il était bien temps que tu succombes toi aussi! » répondis-je, à voix basse, avec un sourire taquin.

-« Hyeri ? C'est qui Hyeri ? »

-« Après toutes ces années... il était bien temps que tu succombes toi aussi! » répondis-je, à voix basse, avec un sourire taquin.

-« Hyeri? C'est ma fille impossible, mon petit miracle ~ Je t'en ai déjà parlé et ma mère a dû t'en parler aussi, elle en est folle! » admis-je avec un petit rire.

Ma mère est une grand-mère gâteau et incorrigible. Elle est sensée venir, en mars, pour visiter un peu la petite, puisqu'elle ne l'a pas vu depuis longtemps. Mais bon, ça, c'est une histoire qui se déroulera plus tard~ J'avais reporté mon attention sur la petite fille, la complimentant sur sa personnalité adorable. Sa réponse m'avait arraché un sourire.

-« Je suis très fier de savoir que je suis l'amie d'une si gentille enfant~ » lui avais-je répondu avec douceur.

Je m'étais ensuite adressé à ses parents, leur disant qu'ils étaient chanceux d'avoir une telle petite. Elle devait les combler de bonheur avec de si douces humeurs. Je souhaitai à la petite famille une agréable visite, alors qu'ils s'éloignaient et que je suivais Tomoya. Je l'écoutais toujours aussi attentivement, tout en prêtant beaucoup d'attention à notre entourage pour bien me situer et comprendre la situation, à défaut de la voir. Je décidai de toucher l'animal sans préambules, je voulais connaître l'expérience, même si elle m'intimidait. Je ne voulais pas avoir l'air d'être facilement apeuré, pas devant lui... Je demandai simplement à mon amoureux de me guider, ne voulant pas blesser l'otarie par accident. La sensation était nouvelle et étrange. J'avais l'habitude de caresser des petites bêtes poilues, chats et chiens de mes amis... à la limite, le perroquet de mon autre amie. Une otarie, c'était inédit.

-« Avoue que j'ai eu une bonne idée quand-même ? »

-« Rapproche-toi un peu plus de moi et elle sera encore meilleure~ » répondis-je dans un petit murmure tendre qui n'était adressé qu'à lui.

Je n'avais pas osé le dire particulièrement fort, un peu trop conscient de la présence de la soigneuse. Je ne savais pas comment elle pourrait interpréter la chose, ni si elle nous regardait ou autres. Donc, je me montrais plus prudent, plus.. réservé. Je le laissais guider ma main, impressionné par cette expérience particulière. L'otarie était si douce et se laissait faire si tranquillement. Je ne pouvais pas la voir, mais ses muscles ne paraissaient pas tendus sous mes doigts, elle devait donc être détendue, probablement habituée à ce genre de caresses.

-« Je pense que l'eau salée a sans doute de plus grandes vertues qu'on ne le pense... A moins que c'est le poisson après tout je connaissais ses valeurs nutritives en tant que médecin mais peut être que c'est bon aussi pour la peau qui sait ? »

-« Je devrai changer mon alimentation alors... et mes habitudes de bain! » répondis-je joyeusement en riant.

Je devrais plutôt dire que j'y ajouterais une étape... Mes habitudes d'hygiène sont déjà assez nombreuses comme ça, puisque je prête énormément de soins à ma peau. Je ne peux pas la voir, donc je fais plus attention à sa texture? Je m'assure qu'elle soit douce et satinée, préférant avoir un toucher agréable. Je sursautai et rougis en sentant ses lèvres contre ma joue, ne m'y attendant pas du tout. Un sourire timide aux lèvres, je tournai à peine la tête vers lui, m'arrêtant en l'entendant murmurer à mon oreille.


-« Comme ça tu pourras dire que je suis le petit ami idéal qui te fait vivre des grands moments en te rappelant de notre premier rendez-vous. »

Je souris un peu plus en entendant son commentaire. J'ai touché son visage plus tôt, il ne me semblait pas que sa tête avait tant grossi..! Il m'amusait et m'attendrissait comme toujours, il était beaucoup trop adorable pour être réel. La situation était trop plaisante pour être réelle.

-« Je n'ai toujours vécu que des grands moments avec toi... » lui répondis-je avec douceur. « C'est pour ça que... je t'aime~ » murmurai-je timidement, à voix presque inaudible.

J'avais fini par le lui dire à voix ''haute'', à mon tour, pour la première fois depuis toutes ces années... J'en étais gêné, contrairement à quand j'étais enfant et une petite part de moi avait encore peur de ces mots avec lui, mais je m'étais lancé tout de même.

-« Je crois que les otaries viennent de devenir ma créature aquatique préférée ~ » admis-je à voix haute en souriant, continuant de caresser la douce bête.
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MessageSujet: Re: Dix ans plus tard... PV Tomoya~   Dix ans plus tard... PV Tomoya~ - Page 2 EmptyDim 1 Juil - 15:45



► 23 Janvier 2018, aquarium
Dix ans plus tard...
Tomoya & Minori


Quand je m'étais réveillé ce matin pour notre rendez vous j'avais aucune idée que cette journée serait la journée qui changerait ma vie à jamais. C'est vrai même si depuis les jours qui avaient précédés ce rendez vous je sentais qu'une chose allait changer après ces retrouvailles entre toi et moi.  Jamais j'aurais pensé que ca serait aussi bouleversant et que je finirais par te dire ce que je me tuais à cacher pour te protéger mais me protéger aussi … J'avais toujours eu peur de l'amour plus jeune ca me posait pas réellement de problèmes parce que j'étais trop jeune pour voir ce que ca impliquait et que j'avais pas eu des peines de cœurs qui pouvaient me montrer que l'amour étaient aussi source de douleur.  C'est à mon adolescence que ca a changé pour moi les choses.  J'ai compris que l'amour était compliqué et que ça pouvait être douloureux mais ce ne fut pas plus douloureux qu'à l'age de 21 ans quand j'ai du te dire que tu devais m'oublier.  Je l'avais fait pour toi mais je l'avais aussitôt regretter … et les années qui passaient après n'avait jamais réussi à me faire oublier les sentiments que j'avais commencé à nourrir pour toi, bien au contraire même le temps avait amplifier ses sentiments et ils avaient évolués au point de finir par rendre fade toutes relations que j'avais peu essayé d'avoir.  En fait je t'avais dit que je n'étais pas prêt à m'engager et que ca me faisait peur, mais ce n'était pas que ca, je ne voulais pas oublier, oublier la personne qui m'avait rendu si amoureux que ca pouvait être douloureux parfois.  

Si bien que quand nos sentiments sont venus sur le tapis après avoir parler un peu de la pluie et le beau temps j'ai commencé par te parler d'une personne cher à mon cœur sans te dire que c'était toi, c'était ma manière aussi quelques part de te prévenir de l'homme compliqué que je pouvais être également et cela même si c'était pas si compliqué que ca.  J'avais peur d'aimer, de faire souffrir sans m'en rendre compte.  Je savais être parfois trop secret et gardé pour moi ce que je ressentais, et j'avais conscience que pour toi c'était pas ce dont tu avais besoin, tu étais une personne qui était dépourvu du sens de la vue, et je pense que du coup ca faussé pas mal de choses et le coté secret à garder les choses pour moi c'était pas une bonne chose si je finissais par être en couple avec toi . Je m'étais révélé sans réellement prendre conscience de ce que ca pouvait te faire de m'entendre parler d'une personne que j'aime comme ca.  J'ai fini par en prendre conscience et ca m'a fait un choc d'autant que tu as fini par me dire que si toi et moi n'étions pas ensemble c'est que je t'aimais pas. Hors c'était faux, je t'aimais et j'avais le sentiment que parfois je n'avais aimé nul autre que toi et j'avais fini par te l'avouer … C'était clair et fluide je prenais conscience que même si j'avais peur dans le fond je n'avais jamais voulu une autre personne que toi dans ma vie,  je te voulais toi et personne d'autre.  

Ta réaction avait été un peu violente et je pense que je le méritais très franchement c'est pour ca que j'en pris pas ombrage, tu m'avais frappé avec ta canne mais ce n'était pas un acte gratuit bien au contraire c'était ta manière de me montrer combien j'avais pu te faire mal et même si tu n'étais pas rentré dans les détails je compris que c'était le cas en vérité.  Nous nous étions embrassé une fois sous ton impulsion après m'avoir frapper mais la deuxième fois était ta manière de me demander de te prouver que je pensais chacun de mes mots et que je ne jouais pas avec toi, que je tenais réellement à toi ou tout simplement revenir en arrière si c'était ce que je voulais mais il était hors de question que je revienne sur mes mots je les avais trop retenu jusque là, et je les assumais entièrement.  Je t'avais donc embrassé à ta requête mais j'avais été complètement comblé, la douceur de tes lèvres caressant les miennes m'avaient donné des frissons mais j'étais tellement bien que j'aurais pu t'embrasser toute ma vie durant cependant nous étions dans un aquarium et surtout en public donc j'avais du me séparer de toi mais j'avais gardé ta main dans la mienne comme seul contact avec toi mais qui me comblait largement.  

Nous avions repris notre visite et nous avions repris notre conversation après ses mots chargeaient en émotion mais surtout toutes ses sensations nouvelles et bouleversantes pour nous deux. On avait continué à se livrer l'un à l'autre sur nos sentiments et surtout toute cette période où l'on était séparé un peu beaucoup par ma faute je le reconnaissais, tu me dis que j'étais l'une des seul personne qui pouvait t'utiliser à sa guise si je le voulais et que tu trouverais un moyen de valoriser le temps passé avec moi dans ce cas, ce qui me fit prendre conscience qu'on était pareil toi et moi. La distance n'avait jamais altéré ce besoin de passer du temps en ta compagnie et cela même si on se voyait peut voir pas du tout, le peu de temps ensemble était un moyen de combler ce besoin naturel et viscéral pour ma part. Malgré ce que je disais je n'avais aucune certitude sur le fait que je t'avais perdu définitivement ou pas et tu avais en parti raison, je pouvais être sur de rien en réalité, ce que je te dis d'ailleurs.

- "Je sais bien que j'avais aucun moyen de savoir si je t'avais perdu ou pas en réalité... Mais comme on dit l'espoir fait vivre alors pourquoi perdre espoir alors que j'avais aucune certitude que tout était encore perdu ou pas pour le moment. Ce n'est pas une question de confiance en mes charmes en réalité puis tu es la seule personne au monde dont c'est pas mon physique qui peut rentrer en ligne de compte en réalité. Tout peut jouer mais pas mon physique en fait !"

J'avais repris la route et nous avions changé d'espace dans l'aquarium, tu m'avais alors taquiné sur ma fameuse blouse blanche que je savais être un objet de fantasmes pour beaucoup de gens mais qui pour moi était tellement trop souvent porté à mon travail qu'au final c'était devenu tout sauf un truc que je me voyais porté dans mes jeux plus privées loin de là même.  Ce que je te dis d'ailleurs non sans cesser de sourire quand même malgré tout et quand je te dis que je te voyais déjà depuis longtemps plus comme un enfant ta réponse m'obligea à te dire que ca se voyait que tu ne te voyais pas ca aurait pu passer pour de la méchanceté de ma part mais je savais que ca passerait pas ainsi pour toi et ta réponse m'obligea à réfléchir sérieusement à comment j'allais répondre à cette question sans te faire peur parce que le « Mon tout » pourrait être effrayant, je réfléchis avant de dire donc.  

- "Je sais pas comment répondre sans me montrer trop excessif là.  Disons que tu as toujours été pour moi la personne la plus belle au monde, ton visage fin, tes yeux bruns et cela même si ils sont fixe me rendent fous … Tes mèches de cheveux qui parfois partent tellement dans tout les sens que j'ai une envie glisser mes doigts dedans pour les remettre en place mais je me retiens … En fait je saurais comment te faire comprendre qu'à mes yeux tu es la personne la plus fantastique et belle du monde. " Ça y est j'avais craqué et encore je me modérais parce que je pourrais passer des heures à te décrire d'ailleurs je me souviens l'avoir fait dans une lettre que je t'avais écrite dans le temps juste pour te montrer combien tu me manquais et combien les souvenirs de toi pouvaient m'obséder parfois.

Tout en continuant à avancer nous continuons à parler et tu me demandas mon poisson préféré, j'eus la décence de te donner le nom d'un poisson que j'arrivais à reconnaître et encore c'était parce que j'avais eus trop l'occasion de voir le monde de Némo en Pédiatrie et que c'était sans doute l'un des nombreux dessin animés que je connaissais par cœur grâce aux enfants. Puis tu me demanda quel était mon mammifère préféré je te dis que j'aimais beaucoup les orques depuis ma petite enfance que c'était à cause d'un de mes premiers souvenirs que j'avais de ma famille adoptive qui nous avait emmené mes sœurs et moi à l'aquarium à mon arrivé à Séoul, j'étais petit garçon mais les orques qui étaient si gros m'avaient marqué, et je souris quand tu me dis qu'elles étaient encore plus grosses que moi même aujourd'hui et je souris en te disant.  

- " Oui en effet je suis toujours très petit à coté d'elle tu as raison. » je souris tendrement à ma réponse puis nous continuons à marcher pour aller vers une activité que j'eus l'idée de te faire faire."

Tu me suivis et même si il était rare que je te serve de guide j'avais de l’entraînement avec les jeunes enfants de l'association avec qui il m'arrivait de faire des sorties à l'extérieur pour les habitués à la vie urbaine qui n'était pas toujours adapté aux aveugles.  Certains avaient la chance d'être aidé dans leurs vies de tout les jours de chiens guides pour aveugles mais ce n'était pas donné à tout le monde et surtout pour des raisons financières je le reconnaissais.  Je me demandais pourquoi tu n'avais jamais cherché à en avoir un toi mais je garda cette question pour moi, je finirais par te poser la question sans doute un jour cependant.  Tu me demandas où je t'emmenais et je te dis que c'était une surprise et que je voulais te faire vivre une expérience nouvelle surtout, ce fut ce moment que choisi l'aquarium pour faire l'annonce de ma surprise, j'eus peur que tu refuses mais ce ne fut pas le cas, au contraire même tu accepta non sans reconnaître que ca te faisait quand même un peu peur, après tout on avait quand même affaire à un animal sauvage, bon d'accord ce n'était pas un fauve mais ca restait un animal qui pouvait être imprévisible, je te rassura en te disant que je serais avec toi pour t'aider et te guider, et que tu pourrais toujours compter sur moi, que je serais toujours là quoi qu'il arrive pour toi si tu me demandais à l'aide. Quand tu me dis « Si j'apprends que tu dis ça à tout le monde... Tu auras plus qu'un coup de canne...! » je ne pus m'empêcher de rire alors que tu embrassais mes phalanges je souris en te caressant ta joue rapidement avant de te dire avec un très grand sérieux.

- " Avoue que tu utilises ta canne comme une arme pour mater les gens ? Et non je ne dis pas ca à tout le monde, tu sais que je suis un sauvage, tu as bien du entendre ma mère ou ta mère le dire une fois ou deux non ? Je ne fais pas confiance à tout le monde et surtout facilement faut m'apprivoiser avant pour que je donne une confiance aveugle à quelqu'un si tu me permets l'expression."

Une fois arrivé à l'endroit où se trouvait les otaries que nous allions pouvoir voir de très près toi et moi, nous rejoignîmes un groupe de personnes présentes de tous ages et horizons comme on disait, l'homme nous expliqua comment ca allait se passer, les choses à faire ou ne pas faire avec les animaux.  Avant de répondre si froidement à la question d'un autre homme qui se trouvait avec sa femme et une petite fille atteinte de trisomie à ce que je finis par me rendre compte quand je l'observai un peu mieux, ma conscience professionnelle ne fit qu'un tour et je me permis de recadrer l’imprudent qui parlait sans connaître mais surtout sans savoir ce que ce trouble était, ce qui permis à la petite fille de venir en notre compagnie. Ce qui nous valut à tout les deux les remerciements des parents de la petite fille qui fut très intéressé par toi, sans doute le fait qu'elle se rende compte que tu étais aveugle et qui l'intriguait énormément je pense. Tu souris en disant que tu avais du charme qu'il était pas étonnant qu'elle craque lorsque je t'informa que tu t'étais fait une nouvelle amie visiblement, je confirmais pour tes charmes et ta réponse me fit sourire quand tu me reprocha en douceur qu'il était temps que je succombe à mon tour, je lâcha un petit rire nerveux avant de te dire.

- " J'ai craqué depuis longtemps pour tes charmes … Mais j'avoue que j'ai mis trop de temps à le reconnaître."

Quand tu me dis finalement que la petite fille présente te rappela Hyeri, je te regardai étonné quand même je me rappelais pas avoir entendu parler de la présence de cette petite fille dans ta vie, mais je savais aussi que ma mère me cachait parfois des informations sur ta vie, et cela pour des raisons qui m'échappaient en réalité. Je me disais que parfois c'était pas grave mais là quand même, ne pas me dire que tu semblais avoir une petite fille dans ta vie, et que surtout que tu l'appelais ton miracle ca prouvé quand même que ce n'était pas que l'enfant d'une amie, elle était plus que ca et quand tu me dis que ta mère était une grand mère gâteau, je compris que c'était le cas cette enfant devait être comme ta fille … Parce que je pense que si elle était ta fille biologique j'aurais été au courant quand même du moins je l'espère. Je fis aucun commentaire parce que je ne sus pas quoi dire d'autant que je compris que si la fillette avec nous te fis penser à cette petite Hyeri cela voulait dire qu'elle même souffrait du même trouble, je te dis seulement en le pensant sérieusement.

- " Je serais ravie de la rencontrer ce petit miracle … "

Bien sur on avait le temps pour que je fasse sa connaissance et je ne tenais pas à ce que tu ailles trop vite pour m'intégrer dans la vie de cette enfant, qui je suis certain serait pas perturbé par ma présence plus que ca au contraire même mais je voulais être sur et certain que ce soit sérieux, non pas que je doutais que nous deux, on avait tout pour rester ensemble pendant très très longtemps voir toute notre vie mais cela faisait à peine une heure qu'on était ensemble donc je préférais qu'on prenne notre temps en fait. La petite famille nous quitta et partit dans son coin alors que je t'aidais à descendre les marches menant aux animaux qui nous attendait tranquillement, nous fumes rejoint très vite par l'animal qui était la plus jeune du lot, une jeune otarie qui semblait être un peu fofolle mais très calme quand même, puis la soigneuse de l'animal était avec nous donc nous n'avions rien à craindre. Je pris ta main et t'aida pour la poser sur sa peau afin que tu ne lui fasse pas mal, je te guida un peu puis te laissa faire de toi même en souriant doucement de te voir faire puis je ris un peu quand tu me dis que si je m'approchais de toi encore plus mon idée serait encore meilleure, ce que je fis en posant une main dans ton dos afin que tu sentes encore plus ma présence à tes cotés alors que tu me parla de leur douceur de leur peau qui te surpris, je souris à ta phrase « Je devrai changer mon alimentation alors... et mes habitudes de bain! » avant de te dire.  

- " Tu as la peau déjà très douce je trouve Minori."

Laissant aussi mes lèvres se posaient sur ta joue comme pour te prouver que je le pensais que ta peau était douce, je souris tendrement en ajoutant que tu pourrais pas te plaindre de moi et que tu pourrais dire que je suis le petit ami idéal qui cherche à te faire vivre de grands moments pour que jamais tu t'ennuie en ma compagnie à ta réponse je te regardais longuement, et à ton je t'aime, le premier que tu dis ouvertement depuis que je t'avais avoué mes sentiments je souris un peu en disant

- "Mes plus beaux souvenirs sont grâce à toi également … Et tu sais que je t'aime aussi. "Je souris tendrement en disant ca puis je regarde tendrement en ta direction quand tu m'avouas que l'otarie allait devenir ton animal préféré, j'ajoutai. "Je crois que c'est les miennes déjà !"

Après ses mots je souris tendrement puis posa ma main sur la tienne, caressant de mon pouce le dessus de ta main, faisant passer ca comme une aide de ma part mais ce n'était pas du tout ça, c'était un contact supplémentaire avec toi parce que ca me faisait du bien et j'étais bien. C'était la première fois depuis longtemps où je me trouvais avec une personne qui me plaisait vraiment et où je me posais réellement aucune question en vérité. Je profitais de la situation pour toucher aussi à mon tour l'animal qui avait la peau douce et qui balançait la tête de droite à gauche visiblement heureuse d'être ainsi câliné par les gens, ce qui me fit rire avant de te donner les raisons de mon hilarité, en te décrivant la réaction de l'otarie aux caresses qu'on lui prodiguait. En fait j'avais envie que ce moment ne s'arrête jamais et qu'on reste comme ca toute notre vie si c'était possible mais je sus que c'était pas possible dans le fond du coup je te demandais

- " Je pense que l'on a fait le tour de tout l'aquarium. Est ce que tu as une idée de ce que tu veux faire après ? On pourrait manger ensemble j'avoue que mine de rien les émotions ca creuse et je commence à avoir sérieusement faim. "

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Dix ans plus tard... PV Tomoya~

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