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 Ghosttown - (ft. Wang Li Xia)

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MessageSujet: Ghosttown - (ft. Wang Li Xia)   Ghosttown - (ft. Wang Li Xia) EmptyVen 16 Mar - 21:08

GhosttownLi Xia x Wen Ming« Trois mois après le braquage de la Banque Centrale de Séoul, Taek Chae Ki, le complice des trois braqueurs interpellés par les forces de police est toujours en fuite. Ces derniers seront jugés cette après-midi, au tribunal de grande instance de Séoul, pour braquage à main armée et homicide. Rappelons que la seule victime de cette agression, le guitariste Im Ta… .». La présentatrice Park Jung Ah, ne put en dire davantage. En toute hâte, j’éteins la télévision puis me laisse choir sur le fauteuil cabriolé. Les coudes appuyés sur mes genoux, j’enfouis mon visage dans mes mains et tente de ne pas me laisser submerger une énième fois par l’émotion. Je n’y arrive pas. C’est encore trop tôt. Je pensais être capable de pouvoir enfin entendre la triste réalité de la bouche d’un autre. Force est de constater que non. Je ne me l’explique toujours pas, et suis incapable d’accepter. Ce n’est pas juste. Ca fait si mal. Comme une opération à cœur ouvert sans anesthésie. Qu’est-ce qu’il faisait là-bas ? Nous n’étions pourtant pas clients chez cette banque. A moins que … . A moins qu’il ne m’ait pas dit toute la vérité ? Non, je ne peux pas le croire. Impossible que notre relation ait été bâtie sur le mensonge et le secret. Je refuse de l’admettre. Et puis quand bien même, j’aurais eu quelques soupçons. Des indices auraient forcément dû me donner l’éveil. S’il m’avait caché quelque chose, je m’en serais aperçue en près de huit ans de relation. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi est-ce qu’une petite partie de moi, s’efforce à croire que l’homme avec lequel j’ai partagé ma vie toutes ces années, était peut-être plus sombre et obscure qu’il ne voulait bien le montrer ? Tsss, c’est grotesque. La fatigue me fait complètement déraisonner. Excuse-moi de douter de toi. Ce n’est vraiment pas le jour, en plus. Mais essaye de me comprendre. On t’a arraché à moi si violemment, que cela m’est insupportable. J’essaye coûte que coûte de trouver une explication. Un motif. Une raison. Seulement, rien ne semble être en mesure de justifier l’impardonnable et l’inexplicable.

Bon aller, ce n’est pas tout ça, mais il faut encore que je finisse de me préparer. Aux prises avec le zip de ma robe fourreau noire, je me contorsionne et me tortille afin de la fermer entièrement. Encore une situation banale du quotidien, où tu me manques cruellement. Toi et tes mains agiles, qui m’ont tant et si délicatement habillées et déshabillées. Bien, alors ensuite chaussures. Hum … va pour une paire d’escarpins à bride noirs. Pas de chichis ni de fioritures. C’est loin d’être la meilleure occasion pour. Ohlala, un petit raccord maquillage s’impose. Couvrir et dissimuler ces cernes de la taille du Brésil, c’est vraiment tout sauf du luxe. Un petit coup de blush au passage, pour rehausser la couleur de cette face de demie-lune blafarde, ça ne peut pas faire de mal non plus. Rah, mais où sont-elles ? Où ai-je encore bien pu les ranger … . Ah, voilà ça y est. Les boucles d’oreilles qui tu m’as offertes pour notre troisième anniversaire de mariage. Bon, pour les cheveux qu’est-ce que je fais ? Attachés, détachés ? Tu n’aimais pas trop quand je les nouais en chignon. Selon toi, cela me donne un air sévère. Tu disais que je te faisais penser à une de tes maîtresses d’école, qui t’a traumatisé jadis. D’accord, laissons les tels quels alors. Il fait encore assez doux pour un mois de Mars, mais je vais quand même mettre un petit spencer, on ne sait jamais. Noir, évidemment. Oh, il ne faut pas que j’oublie les fleurs sur le balcon. J’ai suivi scrupuleusement les instructions du fleuriste, qui m’a conseillé de les laisser au frais afin qu’elles ne flétrissent pas. Des Callas noirs. Pour une chanteuse d’opéra, cela ne s’invente pas. C’était tes fleurs préférées. Tu disais qu’elles te faisaient penser à moi, de par leur caractère unique, leur côté majestueux et aussi sombre. Pas facile d’en trouver à cette saison. J’ai écumé un grand nombre de boutiques avant de trouver ces arums noirs, guère prisés par les fleuristes.

Mes lunettes de soleil … voilà. On peut y aller. Il m’est devenue très difficile de sortir dans la rue de jour. Je te vois constamment dans le regard des gens. Avant, ils semblaient heureux de me voir. On me saluait d’un petit air chantant, et des fois même, on avait un petit mot gentil à mon égard. Maintenant, c’est avec pitié et tristesse qu’on me regarde. Je sens des trémolos dans leur « bonjour », et de la compassion dans leur illusion de sourire. Eux aussi, ils t’aimaient et t’appréciaient. Cela t’aurait certainement fait très plaisir, à toi qui a toujours eu peur que l’on ne t’aime pas pour ce que tu es. Arrivée au bout de la rue, je hèle un taxi. En montant et m’installant, je prie le chauffeur de bien vouloir me conduire au cimetière Gangseo dans le quartier de North Séoul. Par chance, il ne semble pas me reconnaître. Le trajet se fait donc dans le silence. Ou presque. Seul le son, par moments crépitant de l’autoradio, vient mettre un peu de vie dans le véhicule. Un bon petit quart d’heure plus tard, me voici arrivée à destination. Je m’acquitte du montant de la course, puis sors rapidement du véhicule en n’omettant pas de remercier le chauffeur pour son obligeance et sa gentillesse. Je reste un instant immobile à contempler ce lieu de recueillement. Un soupir. Puis, une grande inspiration afin de me donner du courage. D’un pas leste mais terriblement lent, je m’avance vers le portail. Le couinement, provoqué par les gonds de la porte en fer forgé lorsque je la pousse, me fait frissonner des pieds à la tête. Très désagréable comme sensation. On croirait entendre le hurlement de douleur d’un enfant, à qui l’on tordrait le bras. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas foule. Une poignée de personnes, tout au plus. Pas un souffle, pas un bruit. Seuls mes talons faisant chanter le gravier, viennent troubler la quiétude de ce lieu. Après avoir sinué et serpenté dans les allées, je finis par m’arrêter devant une tombe faite en un alliage de granit et de marbre, non loin d’un petit point d’eau.

En posant les fleurs sur le petit monument, j’en profite pour balayer d’un revers de la main, les feuilles de Ginkgo Biloba qui gisent sur la pierre, faisant ainsi apparaître les lettres d’or. Im Tae Hyun : 1983-2018. Je lève les yeux au ciel et me concentre sur ma respiration, afin de ne pas m’effondrer une fois de plus en sanglot. En me relevant, j’aperçois une botte de roses blanches dans la petite potiche juste à droite. Je me demande bien, qui a bien pu venir les déposer. Ton frère peut-être ? Ou bien un membre de ton groupe de musique, qui sait ? Je prends soin de scruter les alentours afin de m’assurer qu’il n’y ait personne. Triturant machinalement et nerveusement mon alliance, que je ne me suis toujours pas résolue à enlever, je dis alors : « Bonjour mon chéri. C’est moi : Wen Ming. Si tu étais là, je sais très bien ce que tu dirais. « Quoi ? Tu parles aux pierres maintenant ? Tu es devenue folle ou quoi ? ». Je t’aurais très certainement gratifié d’une moue boudeuse, puis tu aurais ri de bon cœur avant de me porter comme une princesse et de m’embrasser en nous faisant tournoyer sur place. ». En m’imaginant la scène, je ne peux m’empêcher de baisser la tête et de sourire avec mélancolie. Si tu savais à quel point tu me manques Tae Hyun. J’aimerais tant que tu sois encore là, parmi nous. Je donnerais tout ce que j’ai de plus cher, pour entendre de nouveau ton rire rayonnant et revoir ton regard pétillant. Je ne me souviens même plus des derniers mots que je t’ai dit, avant de partir pour cette tournée en Asie du Sud-Est. A la longue, j’ai peur d’oublier d’autres petits morceaux de toi. Rien ne m’effraie plus que cette pensée. J’espère simplement que … que tu es parti sans avoir de regret. J’espère également être parvenue à te combler et te rendre heureux, durant ces huit dernières années. Je joins les mains en prière et me mords subrepticement la lèvre avant de poursuivre.

« C’est le Docteur qui m’a conseillé de faire cela. Selon lui, ça pourrait m’aider à surmonter cette épreuve. Je suis assez sceptique et ne suis guère convaincue, mais bon cela ne coûte pas grand-chose d’essayer. Il m’a aussi dit d’être la plus honnête et sincère possible. Alors … . ». Une fois encore, je m’interromps. Je cherche en moi la force nécessaire, pour te confesser ce que j’ai sur le cœur. De nouveau, j’examine les alentours pour voir si personne ne se trouve à proximité. Une petite brise fraîche se lève soudain. Je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille, et me frotte la racine du nez, tête basse. Autant que faire se peut, je tente de réprimer des larmes qui ne demandent qu’à embrumer mes yeux. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir devenir sans toi à présent ? Qu’est-ce que je dois faire ? Qu’aurais tu voulus que je fasse ? Cette ribambelle d’interrogations, n’a de cesse de venir se heurter à moi depuis ces trois derniers mois. Je n’ai plus envie. Plus envie de rire. Plus envie de chanter. Plus envie de rien. J’ai perdu ma boussole. Mon phare en pleine mer. Mon oxygène. Alors pourquoi ? Pourquoi continuer à me démener et à me débattre ? Avec la force du désespoir, je parviens quand même à « déballer mon sac », comme disent les psys. « J-je … j’espère que où que t-tu … où que tu sois, tu me pardonneras un jour. Mon chéri, je t’en prie pardonne moi. Tout … tout est de ma faute. J-j’ai … j’ai tué notre bébé. Quand … quand tu es parti, c’est tout mon monde qui s’est écroulé. Je me suis dis … à quoi bon continuer ? Je n’avais … je n’avais plus qu’une envie : te rejoindre. Mais au lieu de ça, j’ai … j’ai … . ». La voix déjà haletante par les pleurs, je ne peux continuer davantage. Ca y est, les écluses sont de nouveau ouvertes. Me voici redevenue un torrent lacrymale, que rien ne semble pouvoir arrêter. Les mains portées à la bouche, je tente désespérément d’étouffer le raffut provoqué par mes sanglots. D’une main tremblante, je retire mes lunettes de soleil afin de sécher au mieux mes yeux. C’est hélas pire. La lumière du jour les agresse et les irrite, m’arrachant ainsi encore quelques larmes. Les seules qui ne te sont pas directement adressées.
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Wang Li Xia
                               
Wang Li Xia
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MessageSujet: Re: Ghosttown - (ft. Wang Li Xia)   Ghosttown - (ft. Wang Li Xia) EmptyVen 30 Mar - 17:07



Ghosttown
Malgré tous les événements, tristes ou heureux, la Terre ne s'arrêtait jamais de tourner. Li Xia le savait très bien, ayant cumulé les événements tristes dernièrement. La chinoise tentait de se concentrer sur le positif, de garder la tête hors de l'eau. Elle avait la chance d'avoir une meilleure amie en or à qui confier tous ses drames et soucis. Ayant vécu un événement traumatisant semblable au sien, Eunae pouvait comprendre la douleur que l'idole avait tenté d'apprivoiser et qui avait récemment été poignardé à nouveau. Les membres de son groupe étaient aussi une source de réconfort et de soutien intarissable. Li Xia ne leur cachait aucunement sa reconnaissance et son affection, et ce, même s'ils ne comprenaient pas toujours pourquoi. Après tout, la jeune femme ne leur partageait pas tout. Aller raconter ses traumatismes à Armin serait très étrange, ils n'avaient pas vraiment ce genre de relation... Puis, partager ces choses si lourdes à son petit Hyesung? Non, il était encore innocent et elle préférait le voir apprécier paisiblement la vie, sans histoires d'horreur. Le pauvre avait grandi sans savoir s'il verrait le lendemain, mais surtout sans savoir s'il pourrait avoir une vie plus normale... Li Xia ne voulait pas lui partager ça. Elle ne voulait pas que son regard ou son comportement avec elle ne changent pour quelque chose qui était arrivé, quand elle avait 16 ans et avec quoi elle avait plus ou moins fait la paix. Son cher leader se confiait librement à elle, déversant son âme lourde et dépressive dans les oreilles attentives de la chanteuse. Li Xia l'écoutait toujours, essayait de le conseiller, de le réconforter... Connaissant les noirceurs de son cœur, elle lui partageait de ses expériences en toute honnêteté, cherchant à être égale avec lui, mais... elle se gardait parfois de trop parler. La chinoise avait pourtant confiance en lui, mais, elle ne voulait pas ajouter de poids sur les épaules de son leader qui en avait déjà énormément à porter. Tout comme lui, elle tentait de prendre soin du groupe, appréciant sincèrement les autres membres. Ils étaient devenus sa famille coréenne, à défaut de pouvoir voir sa famille chinoise, elle avait eux. Cela dit, le pauvre Min-Ho en avait plein les bras avec ce groupe, donc, Li Xia ne pouvait s'empêcher de venir l'aider pour cette raison aussi. Elle agissait en simple membre, en grande sœur, en maman même, à l'occasion, en amie, en confidente... Ses désirs étaient simples : que les membres de GR7 soient heureux et en santé, elle faisait donc ce qu'elle pouvait pour s'en assurer.

La Terre tournait aujourd'hui encore, alors que Li Xia avançait tristement dans ce cimetière. Quel endroit lugubre quand-même... Toutes ces pierres froides aux formes diverses, des bouquets de fleurs ici et là, des offrandes en tout genre, des lettres, des poupées, des peluches... L'endroit était tranquille et la chanteuse remerciait les dieux pour cela. Elle avait le cœur lourd et n'avait pas envie de croiser des fans qui lui demanderaient un autographe ou une photo. Son manager la tuerait s'il savait qu'elle était sortie en leggings, abandonnant ses habits éternellement féminins, alors qu'elle était en public. L'idole fait malheureusement partie de l'agence qui est la plus stricte et la plus contrôlante, lui faisant suivre un régime à longueur d'années, qu'ils aient des promotions à faire ou non, lui imposant de toujours être maquillée et coiffée impeccablement et de porter de jolies robes ou jupes. Les shorts pouvaient passer... mais on pouvait brûler pantalons et leggings! Oui, Li Xia était d'accord, ces obligations étaient très stupides et archaïques, mais si elle voulait continuer avec les GR7... elle n'avait pas trop le choix de s'y plier. Ses fans ne l'avaient vu en pantalon que dans un MV où tous les membres du groupe portaient des vêtements associés au genre contraire, après... ça avait été lors des quelques représentations pour promouvoir cette chanson, mais en gros, les gens voyaient plus souvent des étoiles filantes qu'ils ne voyaient la chanteuse en pantalon. Ses longs cheveux décolorés étaient noués en une queue de cheval qui sortait du trou de sa casquette noire. La moitié de son visage était cachée par un masque noir aussi, lui-même recouvert par une longue écharpe de la même couleur. Elle avançait d'un pas lent, tenant ses deux bouquets de fleurs fraîches et préféra baisser les yeux. Tout était gris autour d'elle et pas qu'à cause de ses lunettes fumées, non...

Cela faisait environ un an qu'elle venait se recueillir ici, venant visiter cette chère amie qui avait succombé au suicide et les avait quitté. Li Xia faisait partie de ces gens de Agency qui se doutaient que l'idole avait mis fin à ses jours, ne supportant plus les méthodes de l'agence... La chanteuse avait toujours eu beaucoup d'affection pour Jiyeon, une autre idole qui avait débuté avant elle. C'était un fait qui n'était caché à personne, la chinoise se faisant un plaisir de dire combien sa sunbae était gentille et talentueuse, lors des entrevues. Li Xia ne comprenait pas trop comment Agency gérait cette artiste qui n'avait pas eu le succès qu'elle aurait pu avoir, si les choses s'étaient mieux passées. Un long soupir traversa ses lèvres alors qu'elle relevait les yeux et lisait l'inscription sur la pierre.

-« Annyeong Jiyeon-ah... » dit-elle avec un petit sourire triste. « Désolée... Je ne suis pas venue depuis... deux ou trois semaines? Tu ne t'es pas sentie trop seule? » demanda-t-elle en se rapprochant doucement.

La jeune femme s'agenouilla et replaça les peluches qui avaient été laissées en cadeau.

-« Je vois que tu en as reçu des nouvelles, donc, j'imagine que non~ » commenta-t-elle avec un petit rire triste.

Un nouveau soupir la quitta, alors qu'elle disposait avec attention des fleurs fanées, les remplaçant par un bouquet qu'elle avait apporté.

-« Hana est venue te visiter? Les choses sont un peu compliquées pour Minori... mais il doit être venu te voir, non? » dit-elle en relevant les yeux sur la photo souriante de son amie.

Elle savait qu'elle n'aurait pas de réponses, Jiyeon n'avait pas répondu à ses questions depuis un an déjà... Son amie lui manquait toujours, Li Xia ne pensait pas que cela changerait un jour. L'absence ne se fait pas sentir tous les jours, pas comme au début. Mais... de temps à autres, quand l'une de ses chansons se met automatiquement sur YouTube et que la chinoise ne s'y attend pas, quand elle voit un article de son film préféré, quand elle traîne dans les salles d'entraînement de l'agence aux petites heures du matin... L'idole parlait à voix basse, murmurant ses confessions à son amie. Elle n'avait aucune idée de si elle pouvait l'entendre ou non, n'ayant jamais réussi à se décider sur sa croyance, mais... au fond, elle devait y croire, puisqu'elle revenait, non? Ses mots étaient à peine audibles, Li Xia ne voulait pas que les autres visiteurs, s'il y en avait, ne les entendent. L'idole resta un long moment, profitant du fait qu'elle n'avait rien de prévu pendant trois petites heures, pour une fois. Elle finit par se relever et passa ses mains sur ses jambes, chassant la poussière et les bouts d'herbes qui s'y étaient installés.

-« J'aimerais avoir plus de temps... mais malheureusement... tu connais Agency... » dit-elle avec un rire affreusement forcé. « Et comme tu le sais déjà... Tu n'es plus ma seule amie ici... Je vais aller visiter Tae Hyun-ah aussi... » dit-elle avec un soupir lourd.

Elle hocha lentement la tête, son cœur se serrant. Perdre deux êtres aussi chers la même année, la chinoise se demandait quel genre de karma elle avait pu s'accumuler dans ses vies antérieures pour vivre tout ça. L'endroit semblait toujours aussi calme, presque désert. Personne pour la prendre en photos, personne pour lui demander un autographe, personne pour lui poser des questions sur les membres de son groupe... C'était presque agréable. Il était cependant malheureux de se dire qu'il fallait que Li Xia ne se rende, en cachette, au cimetière pour avoir la paix... Elle passa rapidement ses doigts fins sur son visage, essuyant les larmes qui étaient pourtant difficiles à distinguer derrière tout son attirail pour cacher son identité. L'idole esquissa un petit sourire à l'intention de son amie, en relevant les yeux vers le ciel. Elle espérait sincèrement que Jiyeon était en paix à présent. Li Xia quitta tranquillement la tombe de son amie, se rendant vers son autre ami qui l'avait aussi quitté plus récemment. La chinoise fut un peu surprise de lever les yeux et voir une silhouette devant la pierre tombale, généralement, quand elle venait, il n'y avait personne... Après, il est vrai que son autre ami avait été une célébrité aussi... À lui aussi, on voyait que des fans étaient passés, laissant fleurs et cadeaux en tout genre. Elle s'était arrêté à quelques mètres de la personne, hésitant à y aller à présent.

Techniquement, elle n'était pas sensée être là... et l'idole ne pouvait pas être vue comme ça. Elle hésita, se mordillant la lèvre inférieure en baissant les yeux sur ses fleurs. Li Xia ne savait pas quand elle aurait du temps à nouveau pour venir le visiter et elle considérait très important de venir ainsi, même si le mort n'en a probablement pas conscience... Garder sa mémoire en vie, se souvenir et être reconnaissant des moments passés ensemble. Bon, elle ne pourrait pas lui parler comme à l'habitude, mais elle devait au moins lui offrir ces fleurs. Son manager la tuerait, s'il apprenait, mais rien que le fait de respirer lui attirait les remarques de ce dernier. La chinoise n'avait pas envie de l'empêcher de faire ce qu'elle jugeait important. Elle s'avança donc tranquillement, se sentant un peu mal de déranger, mais elle n'avait pas le choix, n'ayant pas mille ans devant elle.

-« Désolée pour le dérangement... je serai brève... » murmura-t-elle poliment.

Elle évitait de regarder la personne, essayant surtout de cacher son visage afin de ne pas être reconnue. Li Xia s'arrêta cependant, ayant reconnu la personne qui était venu visiter son ami.

-« Oh... Noona...? » fit-elle, légèrement surprise.

Bon, elle n'était pas surprise de la voir ici, mais plutôt parce qu'elle la croisait. Li Xia l'avait croisé, ici et là, par le passé avec son mari. Puis... elle l'avait revu aux funérailles, mais les deux jeunes femmes n'avaient pas vraiment gardé contact après cela. Les raisons étaient diverses et les élaborées ne changerait rien. La chinoise releva légèrement la tête et retira ses lunettes de soleil, permettant à la cantatrice de mieux la reconnaître.

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